mercredi 29 septembre 2010

On n'est pas peureux quand on a quinze-seize ans

L'autre jour, j'ai fait un truc qui m'a ramenée quasi quinze ans en arrière: j'ai acheté un eye-liner (enfin deux, même, mais bon). C'est fou comme les choses peuvent être immuables et radicalement différentes. Il ne me serait par exemple pas venu à l'idée de choisir une autre marque que Bourjois, déjà mon chouchou à l'époque. Par contre, j'ai laissé tomber le bleu pour un brun plus discret.


Aaaaah! On peut dire que je n'avais pas peur, à l'époque. Mon maquillage de base (tous les jours), c'était un trait d'eye-liner bleu et du fard à paupières vert, Bourjois ausi. La classe totale, je vous le garantis! C'était la beauté rock 'n roll et à l'arrache. Ainsi, outre le trait d'eye-liner, c'est à l'adolescence que j'ai pris pour habitude de m'épiler les sourcils. Comme j'étais pas méga bien équipée (et que je ne pouvais pas piquer sa pince à épiler à ma grande soeur, vu que j'en ai pas), j'utilisais... une pince à timbres!


Aaaaaaaah! les longues heures passées le nez collé au miroir à affiner ces sourcils blonds, à les dessiner patiemment, toujours mieux du côté droit que du gauche (à votre avis, où était la source de lumière naturelle? ;-) ), à écraser les petites larmes-réflexes que m'envoyait mon corps pour protester contre cette torture. Résultat? Quinze ans après, j'ai délégué cette tâche à une pro, mais j'écrase toujours la petite larme de douleur.

Et donc pour boucler la boucle et me faire un vrai revival "adolescence forever", j'ai racheté un eye-liner. Il faut bien reconnaître (sans me vanter, hein!) que malgré les années, j'ai gardé le geste précis (ou presque) acquis durant mes longues années d'apprentissage adolescence. Un trait net, presque sans bavure (de toute façon, les bavures, ça se corrige avec un coton-tige et un peu de démaquillant), malgré l'heure tellement matinale que ç'en est indécent (vous saviez qu'il existait un 5h du mat', vous? Où on peut être déjà réveillé?).

Mise en confiance par ce premier succès, j'ai décidé de retenter le coup du fond de teint (on arrive vraiment à la saison des sales mines). Et vous savez ce qui tombe super bien? Chez Di, ils font 35% de réduction sur plein plein de produits. Quand votre combinaison fond de teint + blush passe de 36 euros à 23, ça fait super plaisir!

dimanche 26 septembre 2010

Trop beau pour être vrai

Ce qui est bien, quand on cherche à acheter une maison, c'est qu'on passe par toute la palette des émotions et des sentiments plus vite qu'une descente en chariot sur des montagnes russes. On peut passer en deux heures de temps de l'optimisme le plus béat à un désespoir profond teinté de scepticisme, avant de flirter avec la copine Incompréhension puis de repartir vers la motivation.

Somme toute, c'est le reflet de la recherche qu'on effectue. On tombe sur toute sorte de biens... et sur toute sorte d'agents immobiliers. Jusqu'ici, on a visité deux appartements, quatre maisons, loupé une visite (pas de notre faute), serré la pogne à trois agents immobiliers et à quatre proprios. J'ai arrêté de compter les coups de fil passés et reçus, c'est d'ailleurs loin d'être fini.

Que dire après ce premier round de visites? Les contours de notre maison idéale se dessinent petit à petit, ça c'est bien. Et la quête de la maison parfaite ne sera pas de la tarte. Résumé:

Nous avons essentiellement visité des biens rénovés. C'est là, évidemment, qu'on se rend compte que la notion est élastique, voire tout à fait personnelle. Accolez-y "avec goût" et vous pouvez quasiment courir vomir vos tripes. Les goûts et les couleurs, ça ne se discute vraiment, mais alors là vraiment pas. Et s'il n'y a que des photos de deux pièces alors qu'on vous en annonce 9, ça veut vraisemblablement dire que les sept autres sont encore à rénover.

"J'ai failli lui jeter une pièce pour qu'il dégage le passage en lui disant qu'on avait rendez-vous là", m'a négligemment expliqué après coup M. Léludemoncoeur. Après coup? Oui, après que nous nous sommes remis de nos émotions d'avoir vu un agent immobilier presque aussi décrépit que le bien qu'il nous a fait visiter. Il m'avait assuré qu'avec 30.000 euros, on pourrait faire de ce "bien exceptionnel" un "petit bijou". Mmmmh. On s'est dit qu'il devait mentir comme un arraché de dents (vu ce qui lui restait dans la bouche). Mais faut lui reconnaître ça: la maison est vendue avec toutes ses araignées, et on n'est pas volés, elles sont méga grosses et bien vivantes! (au secours!!)

A l'opposé, il y a le jeune premier, prop' sur lui, qui nous lâche juste sans s'excuser ni avoir l'air un peu désolé qu'une des deux visites, c'est soit reporté, soit tant pis pour notre gueule (et tant pis si on avait organisé notre après-midi en fonction...) et qui, devant nos maigres critères de recherche, commente "ah oui... bon, vous n'en êtes qu'aux débuts mmmmmh...".

Vous avez aussi le proprio qui a acheté sa baraque 140.000 euros il y a quatre ans et souhaite la vendre 160.000 aujourd'hui alors que le toit fuit, les murs recrachent de l'humidité et le jardin a été ravagé lors de la tempête de juillet. Ah oui! Et une seule des trois chambres aménagée (la seule qu'on voit en photos, tiens tiens...) et une salle d'eau un peu vieillotte.

Vous voyez, ya de quoi compenser avec une bonne gaufre de Bruxelles se poser quelques questions sur les prix des maisons, sur la potabilité du parc immobilier de cette bonne ville où nous espérons poser nos valises quelques années et sur l'innocence teintée d'un léger soupçon de cupidité des propriétaires.

Le premier enseignement que j'ai tiré de ces quinze jours de recherche, c'est: "Si ça a l'air trop beau pour être vrai... bah c'est sans doute que ça l'est!"

samedi 25 septembre 2010

Le tube de dentifrice explosif

En ce moment, je lis "Agacements, les petites guerres du couple" de Jean-Claude Kaufmann* et, comme sans doute 99,9% des couples, je me retrouve tout à fait dans les descriptions de petites manies qui font tiquer, de choses que fait (ou pas) l'autre et qu'on voudrait qu'il ne fasse pas (ou si) (vous suivez?). Evidemment, ce bouquin suscite la réflexion "et moi, qu'est-ce qui m'agace chez lui (ou elle, ça marche aussi)?"

Parmi les objets cristalliseurs d'agacements, Kaufmann cite, en premier lieu, le tube de dentifrice. Car chacun a sa façon de l'utiliser, de le refermer (ou pas), et si dans le couple les usages diffèrent, ça peut très vite devenir problématique.

Chez nous, c'est le cas (pas que c'est problématique, hein, ça diffère). Je suis une adepte de l'utilisation minutieuse: on commence par presser le fond du tube, pour remonter progressivement vers la bouche, histoire de ramasser le moindre gramme de dentifrice et d'éviter les bulles d'air. C'est la manière économe de procéder, je dirais (surtout, ne pas gaspiller!). C'est ce que j'ai appris quand j'étais petite et que je continue donc évidemment à appliquer.

M. Léludemoncoeur, lui, il préfère appuyer au milieu du tube, tranquillou. Le dentifrice sort, c'est bien. On verra ensuite quand il faudra racler le fond du tube. Et surtout -SURTOUT-... il laisse le tube ouvert.

Et s'expose évidemment à des rugissements quand je passe à la salle de bain après lui. Alors qu'il pensait glisser doucement dans une torpeur bienfaisante en se relisant quelques chroniques de Didier Porte, le voilà soudain à moitié décoiffé par les vaticinations d'une lionne en furie. "M. Léludemoncoeur??? C'est QUOI ce tube de dentifrice même pas rebouché et en plus appuyé en son milieu, hein???" "Oh! Melle Léluedemoncoeur, juré que quand je suis sorti de la salle de bain, ce tube de dentifrice était rebouché!"

Evidemment, ça stoppe tout net les vaticinations susnommées (j'aime bieeeeeen ce mot! :D), parce que la lionne, tube de dentifrice à la main, fait à peu près cette tête: :-/


Mince! on a des petits lutins malicieux qui se promènent dans la maison (ou alors M. Léludemoncoeur est un as de la mauvaise foi, au choix).


Bon bien sûr, l'épisode du tube de dentifrice n'est pas un motif de divorce ("nous n'avons pas les mêmes valeurs, ni la même façon d'appuyer sur le tube de dentifrice") quoique: Jean-Claude Kaufmann raconte l'histoire d'une femme qui ne "pouitchait" pas tandis que son ex-mari oui, et ce "pouitch" a été le déclic pour se barrer et demander le divorce :-)

J'avoue que je suis restée scotchée devant la violence du tube de dentifrice, perplexe quant à l'issue peut-être fatale de ce petit agacement. Je m'en suis ouverte à deux collègues qui m'ont fait exactement la même réponse:

"bah! chez nous c'est simple, c'est chacun son tube!"


C'est sûr, fallait y penser!




Et chez vous, c'est pouitch, anti-pouitch ou tubes séparés?





*et en ce moment, je parierai que mon amie Caro danse toute seule dans son salon parce que je sais qu'elle aime beaucoup ce bouquin :-)

vendredi 24 septembre 2010

Ils sont fous ces journaux!

Les journalistes sont mal payés. C'est pas moi qui le dis, c'est un mémoire de Master sur les journalistes et leur salaire. Même que cet argument pourrait être la goutte d'eau qui fait déborder le vase et quitter le journalisme.

Pas question de vénalité, hein, si vous pensez qu'on gagne comme Claire Chazal (75.000 euros) voire feu PPDA (150.000 euros par mois), redescendez immédiatement sur terre. Même les présentateurs vedette des JT ne gagnent pas ça en Belgique.

Mais n'empêche, paraît qu'on gagne petit. Perso, je l'ai jamais vraiment remarqué, hein, mais ptêtre que quand j'aurai deux gosses et un gros prêt sur la gueule, ça me semblera plus évident.

Alors je vous raconte pas comment j'ai rigolé, hier, en arrivant à la conférence de presse que je devais suivre. L'ambassade du Canada y présentait les nombreuses possibilités d'emploi au Canada et y disait comment c'est génial d'habiter là-bas et comment les gens y sont bien accueillis, surtout les jeunes. Le Monsieur du Forem s'est extasié sur les possibilités de carrière, comme quoi on peut être jeune, Belge et déjà patron d'une administration ou d'une entreprise. Trop génial!

On nous a expliqué comment c'était facile pour les jeunes de moins de trente ans de s'expatrier là-bas et de commencer une nouvelle vie dans un pays aux espaces tellement immenses.

Et devinez qui les médias avaient envoyé à cette conférence de presse? Exactement! Les quatre journalistes présents avaient moins de trente ans! Ils voudraient voir fondre leurs effectifs comme neige canadienne au printemps qu'ils ne s'y prendraient pas mieux!


(et si ça vous intéresse, allez voir sur Destination Canada)

mercredi 22 septembre 2010

A quoi ça sert de se marier, hein?

Acheter une maison ou un appartement en couple, ça vaut largement un mariage, j'ai l'impression.

Notez, je me suis encore jamais mariée, mais on m'a déjà rapporté des histoires de séminaires de couples pour se poser les bonnes questions sur la vision de la vie, des enfants, tout ça, et acheter une baraque, c'est à peu près le même, sauf que tu vas pas t'enfermer pendant des jours dans une abbaye ou un truc du style.

Nan, tu débriefes au resto (c'est mieux, non?) (quoiqu'une bonne bière trappiste avec du fromage... mais alors, faut bien choisir l'abbaye) (ouh! on s'éloigne). Premier investissement qu'on louera ensuite quand on aura besoin de quelque chose de plus grand? Nid semi-définitif-sauf-si-la-situation-professionnelle-évolue-radicalement?

On visite des trucs variés, maison, appart, plus ou moins grands, plus ou moins chers, pour se faire une idée. Mais la question qui se pose, et qui se reposera à chaque fois, c'est "combien de chambres?". On part sur un minimum de deux, une pour nous, une comme bureau. Nickel pour commencer. Mais dans les trucs qu'on visite, il y a souvent des jeunes couples, qui revendent parce que Bébé number Two est en route ou en projet. Parce que pas de jardin pour Bébé number One, c'est quand même dommage, ou parce qu'il faut plus de place pour le laisser jouer.

Et c'est là que ça nous renvoie au "et nous?". Et nous? On veut des enfants? Dans combien de temps? Combien? Et je dois bien avouer que je sèche. Grave.

M. Léludemoncoeur me reproche souvent de me projeter dans l'avenir, de ne pas suffisamment profiter de l'instant présent, genre "Bon alooooooooors, on vient d'arriver dans ce superbe appart pour lequel je te casse les pieds depuis six moiiiiis, si on en cherchait un autre? :-D" Ca le fatigue.

Mais là, sur la question essentielle "t'en veux ou t'en veux pas?", je sèche. Impossible de me projeter dans cinq ans, me voir avec un mioche accroché à ma hanche, ou dans dix ans, avec deux mouflets (après tout, ça a l'air contagieux, quand on en a un, on en veut souvent un deuxième...). Le trou noir, le black-out total.

J'imagine que si j'en veux, je le(s) veux avant 40 ans. Après, ça me semble trop sportif. M. Léludemoncoeur non plus n'a pas envie d'attendre 45-50 ans pour accueillir le divin enfant, donc mettons que ça nous laisse une marge de 5 ans. 5 ans!! Vu comme ça file, c'est après-demain!

Et comme dit M. Léludemoncoeur, ce serait con d'acheter un truc pour redéménager dans cinq ans. L'est plein de bon sens, lui!! L'achat d'une première maison ou d'un appartement commence donc à prendre une tout autre dimension, et ça me collerait presque le vertige.

J'vous avais pas menti: acheter ensemble, c'est au moins aussi engageant que se marier. Pfiou!

mardi 21 septembre 2010

La Banque, c'est bon

Je m'étais dit que ce serait une semaine très très musicale sur ce blog, que j'avais encore envie de vous parler de deux ou trois trucs sur ce thème et puis finalement, on en revient aux bonnes vieilles obsessions du moment:

La quête d'un nouveau chez-nous à plus ou moins court-terme (histoire de pas embêter trop longtemps Papa et Maman Léludemoncoeur et de ne pas tester trop nos limites).

Depuis une dizaine de jours, j'ai repris plus ou moins activement mes recherches du nid idéal. On a enfin pu brainstormer avec M. Léludemoncoeur sur ce qu'on pourrait faire, sur ce qu'on ne veut absolument pas, en gros pas de travaux ni de resto en-dessous de chez nous, pour le reste on n'est pas chiants.

J'ai donc repris mes visites multi-quotidiennes dans le temple virtuel de l'annonce immobilière: immoweb. Je recommence à inonder mes amies et les amies de mes amies de liens en tous genres "et celui-làààààà, t'en penses quoiiiii? Pas maaaaal non?" "Et celle-là, l'a l'air bieeeeen!". Je vous raconte pas comment elles vont pleurer leur mère si un jour je me marie et que je dois choisir une robe (que dis-je! LA robe!).

Au bout de dix jours, j'ai visité un appart et une maison, fait visiter la maison à M. Léludemoncoeur (et cet aprèm l'appart), pris rendez-vous pour visiter encore un autre appart et une autre maison et je suis allée à la Banque.


Aaaaaaah! La Banque... le despote dont dépend notre bonheur incommensurable (ou pas). Le Grand Manitou qui nous prête des sous, qui délie les cordons de la bourse. L'objectif de la visite, hier, était de voir à quel point les cordons seraient déliés. Bon, je l'avais déjà fait il y a quelques mois, mais une petite piqûre de rappel ne fait pas de tort.

En général, je sors de la Banque complètement désespérée, consciente d'être née un ou deux ans trop tard, ou de m'être réveillée deux ans trop tard. Parce que toutes les primes, toutes les aides, tous les prêts intéressants qui auraient pu nous aider les doigts dans le nez... beh c'est fini! Genre fini "oups! ça fait juste trois mois que ça existe plus...". Avant, t'avais pas (beaucoup) d'sous, t'arrivais à la Banque, on te souriait quand même. Maintenant, t'as pas (beaucoup) d'sous - genre "quoi?? Même pas un petit trente mille euros d'économies?? Mais ma bonne dame, faut vous faire aider!" -, on te regarde comme une pouilleuse, avec un petit air de pitié. Et M. Léludemoncoeur et moi ne sommes chômeurs ni l'un ni l'autre, c'est vous dire...

Tout ça, c'était jusqu'à hier, quand la gentille conseillère a pris les choses en main. "J'ai votre âge, je connais ça tout à fait! Je vais vous expliquer comme pour moi...". Pour la première fois, je suis sortie de la Banque avec une idée claire de ce que je peux faire, de comment je peux m'engager (et jusqu'où), je ne crains plus de faire une offre et de me faire traite de timbrée une fois revenue à la Banque. C'est le pied!

Autant vous dire que mon ardeur en est redoublée. Et -qui sait?- peut-être que le jour où on rendra les clés à notre proprio, on saura déjà qu'on en récupérera d'autres -les nôtres!- quelques mois plus tard. Moi, j'y crois!

lundi 20 septembre 2010

Le GSM de seconde main, mais bien quand même

eBay, c'est bien!

Enfin, je dis ça, j'en sais trop rien, en fait. J'évite de trop fréquenter ce lieu de tentations et de perdition pour mon compte en banque (il me remercie à genoux tous les jours) parce que je suis sure qu'après deux enchères, je me prendrais tellement au jeu qu'il ne faudrait plus me parler en fin d'enchère de cette magnifique petite robe vintage ou cette charmante lampe Tiffany sous peine de se voir claquer un "mais laaaaaiiiiiiise-moi tranquiiiiiille!! Tais-toi!! L'enchère se termine!!! OUAIIIIIIS, je l'AIIIIIII!". Non, je crois que ça n'en vaut pas la peine.

Je laisse ça à M. Léludemoncoeur, tellement plus calme et raisonnable dans son comportement d'achat compulsif! Tenez, on n'a que six GSM non-utilisés, à la maison! (plus deux qu'on utilise, on n'est pas des hommes des cavernes, non plus) Attention! Ils sont tous de marques différentes, dénichés sur eBay et décrits par un M. Léludemoncoeur extatique comme ZE dernière trouvaille technologique à avoir sous peine de passer pour un pauvre naze arriéré. Quoi? Non, ya ni iPhone ni Samsung dernier cri, non...

Non. Ya une brique Nokia -le Communicator- présentée comme le plus-génial-téléphone-que-la-terre-ait-porté. D'ailleurs, même Joëlle Milquet en avait un avant de changer pour un truc plus neuf!! Après, ya eu le Mio qui-faisait-aussi-gps et encore toute sorte d'autres téléphones à stylet. Et d'autres commandes de stylets tout seuls, pour remplacer les stylets disparus...

Hormis ces GSM assez impressionnants, M. Léludemoncoeur a aussi acheté des téléphones plus discrets, mais diablement efficaces. Face à mon air d'indifférence résignée, il essaie de me convaincre que celui-là, oui! celui qu'il tient précisément dans sa main, c'est pour la vie, tu vois, parce que celui-là, il a trop tout plein de fonctionnalités trop intéressantes et top géniales pour faciliter le travail!!

Mais quand j'entends la question fatidique "Mademoiselle Léluedemoncoeeeeeuuuuuur? Ca te dirait d'avoir un nouveau téléphoooooooone?", je sais que pour-la-vie vient de se terminer brutalement. Et que je vais hériter* d'un truc customisé et super performant. C'est grâce à M. Léludemoncoeur que j'ai découvert Windows Mobile. Trop génial, hein? Et aussi Qtek. Vous connaissez? Non? Pas étonnant, je dois être la seule de mes 2.000 amis Facebook (bientôt, bientôt...) à avoir un GSM de cette marque...

Auto-portrait au téléphone
Il est trop génial! Avec, on peut aller sur internet, lire des PDF ou des documents texte, envoyer des imèles, écouter de la musique et jouer à Bubble Breaker. Bon ok, moi, je l'utilise surtout pour téléphoner, envoyer des sms et prendre des photos du chat. Mais ça me permet de faire ma pseudo-geek devant des gens qui y connaissent encore moins que moi. C'est aussi un lien entre M. Léludemoncoeur et moi puisque notre carnet d'adresses outlook (enfin, surtout le sien) s'affiche sur nos deux téléphones. Avouez quand même que ce champ des possibles, ça donne le vertige, non? ;-)



J'assume mon côté pas pro du tout :-)


Et vous, vous avez trouvé un objet fétiche sur eBay?

(ceci est une modeste contribution à l'appel à témoins de Chic et pas cher)


*notez, je profite de tout ce dont je peux hériter sans payer bonbon en droits de succession...

dimanche 19 septembre 2010

Au-delà des paroles

Aujourd'hui, on va gratter un peu le vernis pour voir la composition, aller chercher la quatrième couche de l'oignon, s'intéresser à la portion congrue.

Que faites-vous? Déposez ce téléphone caaaaaalmement, oui, voiiiiilààààà! Non, je ne suis pas bonne à être internée!

Aujourd'hui, on va juste tendre l'oreille.

















Quel est le point commun entre toutes ces chansons? Ahaaaah! La colle, hein? Oui, je les aime bien toutes, ça fait un point commun, mais c'est pas celui-là. Try again.

Toutes ces chansons ont une mélodie qui m'obsède. Attention, je ne parle pas de la mélodie que chante le chanteur, non, je parle de la discrète qui accompagne et met en valeur la partie chant.

Un exemple? Dans "Where is the Love?", il y a une mélodie au violoncelle (exactement à 3min24). Vous ne l'aviez pas remarquée? Réécoutez attentivement...

Dans "Le Tourbillon de la vie", c'est tout l'accompagnement au piano qui est à tomber à la renverse (mais s'il ne faut citer qu'un extrait, écoutez à partir de 50 secondes). Le piano répond à la voix, s'enroule autour d'elle, gambade, contribue à la légèreté de l'ensemble. C'est beau, non?

"Les étoiles filantes"... merveilleuse déclaration d'amour encore mise en valeur par l'accordéon et le piano, qui répondent à la voix et se fondent finalement dans la mélodie... Je craque deux fois plus! :-)

Bénabar est un cas un peu particulier (pas de méchancetés s'il vous plaît!). Je l'ai vu trois fois en concert dont deux fois dans la même année (une fois en festival, une fois à Forest National). Ces deux fois, il a chanté le titre qui a donné son nom à son dernier album, "Infréquentable". Les paroles sont -comme toujours- finement ciselées, la musique donne envie de se déchaîner, et à un moment se lève une mélodie qui évoque les grandes plaines du Far West et les combats d'Indiens et de cow-boys. En concert, c'est devenu la mélodie phare pour rappeler Bénabar sur scène à la fin du spectacle. Depuis, je suis incapable d'entendre cette chanson sans chanter cette mélodie dès qu'elle apparaît...

Et pour "Nothing else matters", c'est la mélodie qui est répétée quand il commence à chanter (à 1min). Là aussi, quelques notes qui sont devenues mon rendez-vous obligé avec la chanson.

En fait, quand j'entends toutes ces mélodies, j'oublie totalement le chanteur, ses paroles et l'amour que je lui porte éventuellement pour me laisser porter par la mélodie et la fredonner doucement.

Ce sont mes moments magiques, mes éclairs de complicité avec le compositeur de la chanson. Ma façon de le remercier de l'avoir écrite.

samedi 18 septembre 2010

Le mariage de l'année

Ma chère Flo,

Désolée de te dire ça tout net, alors que tu es sans doute toute reposée et prête à affronter les dernières semaines de préparatifs mais... il va falloir que tu enclenches la vitesse supérieure, pour ton mariage.

Je dis ça, c'est pour toi, hein. Après tout, toutes les filles rêvent que leur mariage soit le plus meilleur de toute la terre, non? Et il va falloir frapper un grand coup pour espérer rivaliser avec la quintessence du mariage de princesse: celui d'Amélie et Senna, hier soir, dans Secret Story.

Attends, fais pas cette tête-là!! Il y avait TOUT! Du tulle en cascade (et en volants), de la dentelle sur le corsage (d'ailleurs, on aurait dit un body déniché dans le catalogue Pabo), du rose partout, des petits noeuds partout, des petits coeurs en papier crépon qui tombent en pluie de bonheur, un marié black en blanc, des meilleurs ennemis (dont une ex, je vais pas te rappeler toute l'intrigue), un prêtre anglican en baskets -trop cool!-, des familles zémuses, un bourgmestre de Liège tout binauche d'être là et, bien sûr, des caméras partout pour que tous les blaireaux de France et de Belgique puissent assister à l’évènement de l'année. Il sera retransmis en direct à la télé, le tien? Bon, comme Amélie et Senna sont un peu injoignables, tu peux téléphoner à Mathilde et Philippe (tu vois qui c'est?), ils ont sans doute des numéros à te filer.

Aaaaaaah! la cérémonie! Sans doute le moment où j'ai le plus pleuré (de rire). Tu verras, toi aussi, sans doute, le Jour J, tu pleureras. Un conseil: évite de forcer sur le mascara et le khôl, Amélie ça lui donnait un air de panda déstructuré. Bon, ici, ils n'avaient pas une chorale de compétition, mais en une semaine (oui, entre la demande et le mariage, une semaine, trop top, non?), les autres de la maison n'ont pas vraiment eu le temps de répéter.

Par contre, ils se sont mariés au milieu de la piscine, et ça, c'est super fort! Non, pas dans l'eau, hein, SUR l'eau. Sans doute encore un miracle du prêtre anglican. Les décorateurs avaient mis tellement de bougies partout pour faire magique qu'Amélie n'osait plus bouger, de peur de prendre feu. T'imagines le boom d'audience et la joie de l'assureur dont la pub passait justement dans la coupure suivante? Ca aurait été bien! Mais non, tout s'est déroulé comme prévu.

La famille était là, je te l'ai déjà dit, et leur émotion faisait plaisir à voir. C'est pas du tout qu'ils pensent que leurs gamins vont se prendre un mur à du 200 à l'heure, non! Ils leurs souhaitent tout le bonheur du monde. Le papa d'Amélie d'abord: "Senna, tu as réussi à amadouer un membre de la famille, et non moins des moindres (sic!)" puis la maman de Senna: "on vous aime très fort! Soyez trozeureux!" Ya pas à dire, si ta famille est aussi éloquente, je suis sur des charbons ardents!! D'ailleurs, le prêtre ne s'y est pas trompé, il s'est extasié devant les talents d'oratrices de la maman de Senna. Bah oui, il doit avoir du sable dans les oreilles, un miracle aussi, sans doute.

Les voeux des mariés ont été de toute beauté aussi. Faut dire qu'ils ont de qui tenir en matière d'éloquence, hein? Potasse bien les tiens, peaufine à mort, parce que "tu es mon sucre d'orge, tu es mon Apollon, tu fais mon bonheur", ça trouve peu de rivales... Senna a eu un peu plus de mal au moment de jurer fidélité (hein? c'est quoi ça?) à sa belle, m'enfin, ils étaient prévenus: le "Révélateur de sentiments" avaient montré qu'ils doutaient tous les deux d'être fidèle à l'autre. Charmants débuts!

Bon, je vais pas faire durer le suspense plus longtemps: ils se sont dit oui dans une envolée de tulle kitschy kitschy et puis ils sont allés manger une pièce montée du plus bel effet. Tout dans le bon goût et le raffinement, je te dis!

J'espère que tu n'es pas trop abattue par la description mirifique de ce mariage qui ne l'était pas moins. Il te reste quelques semaines pour rectifier le tir. Que dis-je? pour faire tout péter!

Allez, donnez-vous à fond et faites-nous rêver autant qu'Amélie et Senna, ça va?

mercredi 15 septembre 2010

En attendant le proprio

Putain les gars, je l'ai fait!!!

J'ai désormais un appart presque digne de passer dans le magazine Gaël Maison, ou dans "Réussir son déménagement" (comment ça, ça n'existe pas? Bah faudrait l'inventer! :D), à deux ou trois caisses près. Toutes les pièces sont rangées, la plupart sont propres nickel (l'en reste deux à vraiment nettoyer à fond, mais ça, ce sera pour le déménagement lui-même...). Le chat prend le soleil sur le fauteuil en ronronnant et ça sent bon la soupe.

D'habitude, la tornade ménagère ne souffle que quand on a des invités (ou à peu près, hein, il m'arrive d'avoir envie de m'y mettre juste pour la beauté du geste, mais c'est très rare). On se concentre alors sur les pièces "de vie", celles où les invités ont le plus de chances d'aller (le living/cuisine, la toilette, la salle de bain), en repoussant ce qu'on n'a pas pu ranger dans les pièces où ils n'iront pas, en gros notre chambre et le "grenier".

Résultat? Au bout de trois ans, s'attaquer au-dit grenier demande un courage sans nom. Pour s'attaquer au bordel sans nom. Mais j'ai survécu! A un bon gros passage à la bulle à verre, à deux passages au parc à conteneurs (encombrants, cartons, papiers, zou!), à du bouffage de poussière, à des touffes de poils de chat (je vous ai dit que cette pièce avait été le premier refuge préféré de Pilouchet?). Cette fois, cette pièce a repris figure humaine.

Pendant ce rangement/nettoyage pliée en deux (le grenier est hyper mansardé, le proprio appelle ça une chambre, mais je ne vois pas trop ni comment y mettre un lit, ni comment éviter de s'assommer en se levant le matin, soit), je n'arrêtais pas de me répéter mon nouveau mantra: "dans notre prochain chez-nous, je n'attendrai pas trois ans pour faire du tri! dans notre prochain chez-nous, je n'attendrai pas trois ans pour faire du tri!". Belle promesse d'ivrogne résolution, non?

Mais pourquoi ce branle-bas de combat? Tout simplement parce qu'aujourd'hui, normalement, le proprio doit venir faire une première visite, une sorte -j'imagine- de premier état des lieux officieux, pour nous faire des petites remarques sur un ton définitif genre "ces trous, là, vous allez les reboucher!" et autre "ce mur, repeignez-le!". Pourquoi aujourd'hui? Parce que c'est le jour que nous lui avons proposé dans le recommandé que nous lui avons envoyé, il y a environ une semaine. Mais depuis, c'est le silence radio. Pas un coup de fil rageur, pas une interpellation au milieu de la propriété, et pourtant, il y est venu.

J'en suis arrivée au point où je me demande même s'il l'a reçu, ce recommandé, ou s'il attend qu'il arrive à échéance (sans aller le chercher) pour qu'on le renvoie une deuxième fois (c'est arrivé involontairement dans l'autre sens, c'est pour ça que je le dis, j'suis pas aussi perverse, sinon). Peut-être aussi qu'il se pointera comme une fleur, au moment qui l'arrangera le mieux, sans vraiment crier gare. Là, il est 13h00, je n'ai pas de nouvelles de lui.

Pas grave, me direz-vous, ce qui est fait n'est plus à faire. Certes, mais vous ne connaissez pas (à part ma mère) notre faculté à foutre le boxon à la vitesse V prime... J'avoue aussi que je l'aurais un peu mauvaise d'avoir super mal dormi à cause du stress (j'en ai même eu des palpitations), parce que, je sais pas si vous l'aviez compris, mais l'histoire des deux procrastinateurs, c'est la nôtre. Quoi? C'est vrai? Vous aviez compris? Rhooo, zêtes trop forts! Moi-même j'étais pas sure de m'être comprise :-)

Donc hier fin de journée, c'était encore le brol partout, M. Léludemoncoeur avait trop de travail, ma nuit a donc -à nouveau- été très courte parce que ce matin, évidemment, j'ai turbiné comme une folle. Pas grave, me répéterez-vous, ce soir, tu dormiras comme une souche!

Ah ouais? Cette nuit, mes amis, je travaille...

mardi 14 septembre 2010

Des livres de fille pour teinter le ciel de rose

Ooooooh! Le grand retour de la série de l'été!! Ben oui, Messieudames, c'est toujours l'été, même si on ne dirait pas! Enfin, ici on va plutôt s'adresser aux dames qu'aux Messieurs, mais restez, ça pourrait vous intéresser aussi, comme une étude sociologique ou une façon de mieux comprendre vot' dame. So Fille, harmoniseuse de couples! <3

Donc oui, une sélection de livres spécial filles, mais on n'a dit ni bébêtes ni rose bonbon (à part certaines couvertures...).

Commençons par Cecelia Ahern, la fille de l'ex-premier ministre irlandais Bertie Ahern, mais que vous connaissez peut-être déjà par son livre "PS: I Love you" (également adapté en film). Perso, je n'ai pas lu ce premier livre, je sais qu'on a encensé cette jeune auteure, diplômée en journalisme (comme quoi, ça mène à tout ;-) ). Je ne désespère pas de lire le reste de la prose de la donzelle un de ces 4. Le bouquin dont je voulais vous parler, c'est "La Vie est un arc-en-ciel" (couverture à dominante... rose fuschia). Je l'ai trouvé à Paris, sous un petit mot manuscrit de la librairie disant qu'il s'agissait d'un de leurs coups de coeur. Ni une ni deux, il a filé rejoindre ses 26 congénères (onze kilos au total, je vous le rappelle... :-) ).

Ca parle de quoi? "Sur les bancs de l'école, Rosie et Alex s'étaient juré de ne jamais se séparer. Leur existence bascule pourtant le jour où le jeune garçon déménage avec ses parents aux Etats-Unis. Cet éloignement forcé sera le premier d'une longue série d'imprévus. Au fil de leur correspondance, les non-dits et les rendez-vous manqués se devinent... Serait-il possible que Rosie et Alex pensent toujours à leur vieux serment? Mais si parler d'amour est une chose, trouver le moment opportun, dans une vie qui les dépasse, en est une autre..."

Ce que j'en ai pensé: le résumé laisse assez bien deviner la frustration qui nous prend en lisant ce bouquin. A certains moments, on a envie de le jeter au loin en s'exclamant "Rhaaaaaaaa! mais c'est pas possiiiiiiiiiiible!!! Mais p*tain, ils ont pas de bol!!!"... mais on finit très vite par reprendre le livre pour poursuivre la lecture. Vont-ils oui ou non arriver à se retrouver et s'avouer leur attachement? A votre avis? (je vous rappelle que la couverture est rose fuschia, et dessinée par Pénélope Bagieu)

paraît qu'elle me ressemble,
dixit M. Léludemoncoeur...
A propos de Pénélope, justement (ouh, le bel enchaînement!!), je vous ai déjà bassinés expliqué que j'aime beaucoup son blog et que je la lis religieusement dès qu'elle poste (oh oui! ma dose!). Mais la mademoiselle a aussi publié des BD. D'abord, Joséphine (1&2, le 3 va sortir... oh! bientôt Noël! :-) ), les aventures d'une fraîche trentenaire avec un peu de poids à perdre, des amours et les emmerdes qui vont avec, une famille parfois un peu trop parfaite et un boulot bah... un boulot quoi. Les situations sont très justes, finement observées (vécues?), le seul bémol... c'est qu'on termine les BD bien trop vite à force de pas pouvoir les lâcher.

Outre ces deux tomes de Joséphine (avec des histoires courtes), Pénélope a également publié "Cadavre Exquis". Aussitôt ramené de Paris (tiens tiens!), aussitôt lu. Et aussitôt relu. J'ai adoré cette rencontre entre une hôtesse de foire pas très cultivée et un auteur à succès. Elle a tout, cette BD: de l'humour, de l'émotion, du rebondissement (bon public, j'ai été bluffée par le final) et un brin de réflexion. Un coup de maître, vraiment. On savait déjà que Pénélope faisait de chouettes dessins, qu'elle était observatrice, maintenant on sait aussi qu'elle sait raconter des histoires.

Pffff, c'est dommage, d'ailleurs, que le Livre de Poche n'ait pas encore succombé à la Pénélope-mania pour illustrer ses Pintades, ça me fait foirer ma deuxième transition... Donc voilà, la série des Pintades ("Les Pintades à Téhéran", "Une vie de Pintade à Paris") n'est PAS illustrée par Pénélope, mais ça reste chouette à lire quand même (eh oui!).

Les pintades, c'est un truc hybride entre un petit essai sociologique et un Guide du routard au féminin. J'ai lu "Une vie de pintade à Paris" grâce à mon amie Anne-Françoise qui, comme moi, allait faire sa pintade là-bas au même moment que moi :-) Et "Les pintades à Téhéran" grâce à ce séjour à Paris (onze kilos, je vous ai dit!!) décidément très littéraire.

C'est bien écrit, ça donne envie de faire connaissance avec des vraies Parisiennes et Téhéranaises pour entrer vraiment dans la vie de ces capitales. Les Téhéranaises ont l'air super attachantes et survoltées en même temps et Delphine Minoui, journaliste pour Le Figaro notamment (mais elle a aussi écrit pour Le Soir), fait surgir devant nous les odeurs, l'ambiance de la ville et des maisons, là où les voiles tombent et où tout est permis.

Ca permet de changer quelque peu le regard qu'on porte sur ce pays et ses habitants, que l'on pense souvent fanatiques. Sur les femmes, moins soumises qu'il n'y paraît.

Bref, de la littérature de filles, certes, mais pas forcément et uniquement pour les filles. Ce serait d'ailleurs dommage que les mecs la snobe a priori parce que c'est rose, qu'il y a des dessins de filles sur la couverture et que oui, ça parle de filles. C'est de la littérature intelligente, tout simplement.


(bon, maintenant que ça, c'est fait, je peux emballer ces livres dans une caisse :-) )

lundi 13 septembre 2010

Non, mais quel sac!

Dans mon opération rangement, une chose m'a frappée: on a stocké des dizaines et des dizaines de sacs plastique en trois ans! Des sacs de courses alimentaires, bien sûr, mais aussi (et surtout) des sacs de magasins de fringues. Donc essentiellement des sacs collectés petit à petit par moi-même, M. Léludemoncoeur étant assez peu porté sur le shopping.

Des sacs de promod, des sacs venant de maroquinerie, de Comptoir des cotonniers, de Karen Millen, de Guzzini, des sacs de toutes les couleurs, de toutes les formes, c'est assez fou!

En fait, c'est juste que c'est la merde, tous ces sacs. Qu'en faire une fois ramenés à la maison, hein? Ma mini-conscience écologique (mais oui Madame, je trie mes déchets!) se rebiffe au moment de les jeter à la poubelle, bouh, c'est pas biodégradable, ça mettra 400 ans à disparaître...

Résultat: on va sans doute devoir faire un sac poubelle de 15 litres rien qu'avec des sacs plastique. On n'y jettera pas les sacs Comptoir des Cotonniers qui, eux, ont la bonne idée d'être en papier (hop! directement avec les cartons et papiers! J'vous ai déjà dit que c'est bieeeeeen, Comptoir des Cotonniers? ah oui, pardon :-) ), mais le reste, pffffft!

Bon, vous me direz, la solution pour éviter toute cette pollution ça serait de ne plus faire de shopping. Très juste les amis!! Mais quand j'aurai été arrêtée pour outrage aux bonnes moeurs pour cause de cul nu, je rejetterai la faute sur vos mauvais conseils (pratique!).

Non, moi, je ne vois qu'une solution: faire son shopping par internet. En général ça arrive dans des caisses en carton et ça, c'est plutôt environnement-friendly! Youpie!

dimanche 12 septembre 2010

C'est l'histoire de deux procrastinateurs...

Deux procrastinateurs en week-end de quatre jours, pris quasiment exprès pour faire un premier gros rangement de l'appartement qu'ils quitteront dans un mois et demi (ça fiiiiiiiile!!) et pour parler de choses importantes, genre "et en fait, qu'est-ce qu'on fait après? Oùsqu'on va?", rien que ça.

Ces deux procrastinateurs étaient fatiguéééés. C'est pour cette raison qu'ils se levèrent fort dépourvus après trois jours et demi de glande farniente passés à rattraper le temps perdu (aka lire des bouquins et des blogs de filles) (ah oui! et manger du fromage avec des copines en prenant des coups de soleil, aussi).

Dimanche 11h00, c'est un peu la crise. Le bilan est assez maigre. Procrastinateur a ramassé la couche de papiers qui tapissait son bureau, Procrastinatrice est passée derrière parce qu'on avait dit que les papiers, on les reliait, on les mettait pas dans les caisses... Une caisse attend dans un coin du salon d'être emportée vers son futur transitoire. C'est tout. Bordel 40 - Procrastinateurs 1,5.

Procrastinatrice est une vraie de vraie, une pure et dure, mais quand elle décide qu'elle doit s'y mettre, ça fait mal (surtout au dos): elle trie, elle soulève beaucoup de poussière, elle se dit qu'heureusement qu'on déménage tous les trois ans et qu'en fait, le concept de s'installer pour 25 ans est carrément dangereux vu ce qu'ils ont accumulé en trois minuscules années. Ils feraient bien mieux de rester nomades jusqu'au bout, de jeter les bouts de vie (et tous les cartons, djûûûû!) au fur et à mesure. Elle envisage même d'aller se taper sur une brocante avec ses trois verres coca-cola du McDo qu'elle ne veut absolument plus revoir dans son nouveau chez-eux. Mais Procrastinateur dit qu'on aura bien le temps de voir demain, et qu'en plus une brocante pour deux verres, c'est un peu ridicule (et il n'a pas tort, le bougre...)

Il faut attendre trois jours, sept heures et quinze minutes pour que Procrastinateur et Procrastinatrice abordent enfin ZE sujet. "Hum euh, dis euh... si on regardait un peu ensemble sur Immoweb? Plutôt maison ou appart? Quels sont les avantages des uns et des autres?" Enfin Procrastinateur et Procrastinatrice ont la conversation qu'ils auraient pu avoir il y a des mois si... bah oui, s'ils n'étaient pas profondément procrastinateurs. Rien que le fait d'en parler leur donne l'impression d'avoir fait un super grand pas.

Jusqu'à ce que leur regard tombe sur le chat. Cette boule de poils qui en perd tellement que c'est étonnant qu'il en ait encore. "Et lui, on l'emmène? Et s'il est malheureux ensuite? Ce ne sera pas toujours facile pour lui..."

Et rien que de se dire qu'ils pourraient le laisser derrière eux en partant, Procrastinatrice en a le coeur qui se serre. Même si le chat a une haleine de crevette avariée qu'il fait humer dès qu'il fait sa toilette.

Pour Procrastinatrice, la page ne sera certainement pas facile à tourner, mais ça, elle y pensera... demain!

samedi 11 septembre 2010

Le 11 septembre, une catastrophe?

Aujourd'hui, c'est le 11 septembre, au cas où vous débarqueriez de Mars ou de l'île Maurice en ayant jeté tous vos calendriers. (ou de la Maison des Secrets, mais on ne va pas encore parler de Secret Story ici, hein?) (à propos, je me suis trompée, Anne-K reste, c'est Maxime qui dégage... On peut donc toujours assister à l'explosion mammaire ou labiale, chouette! Par contre, c'est ballot pour les brushing et les extensions de Thomas, pffff...)

Bref, onze septembre, 9/11 comme disent nos zamis Zaméricains. Aujourd'hui, on fête un anniversaire. Naaoooooon, pas les attentats, j'aurais pas dit fêter dans ce cas-là.

Non, aujourd'hui, on (enfin, surtout je) fête mes 5 ans de blogging, de blogage, bah bref ça fait 5 ans tout pile que j'ai commencé à m'épancher sur mon espace personnel sur le net.

Ah! J'en vois déjà s'exclamer "Quelle bonne nouvêêêêlle!" avec un sourire pincé. N'est-ce pas? :D Il y a cinq ans, un peu gauche, me sentant vaguement ridicule, je tapotais une bafouille pour marquer à jamais l'histoire du net (sauf que personne ne me lisait, et c'est injuste, alors je vous remets le billet, je me copie-colle moi-même, j'ai le droit!):


C'est le début de la fin

Ca y est! je me mets aux blogs. Désormais exposée à la vindicte populaire et au déshonneur public, je ne porterai plus que des lunettes de soleil (tout le temps), pour essayer de passer inaperçue.

J'espère avoir de quoi alimenter intelligemment cet espace d'expression (tout un programme...). J'espère également que les visiteurs égarés qui tomberaient sur mon blog arriveront au bout sans avoir l'impression d'avoir gâché leur journée.

Soyez donc indulgents.
Vous pouvez également être critiques, si vous le souhaitez.

De toutes façons, je n'ai pas à vous dicter votre conduite.

C'est émouvant, non, d'exhumer des vieilleries pleines d'innocence et d'enthousiasme? Ecrasons une larme...

Depuis, des lignes ont coulé sur les blogs, je suis passée par un pic d'activité intense en 2007-2008, j'ai connu Violette quand elle était encore sur blogspot, et Pénélope quand elle n'avait encore que 62 commentaires par dessin. J'ai changé le nom de mon blog, trois fois, et puis j'ai arrêté. Plus envie.

Avant de recréer un blog, toujours via Blogger, de le laisser vivoter quelques mois avant de m'y remettre plus sérieusement depuis mars-avril. Et de devenir complètement obsédée par les sujets que j'ai envie de partager avec vous, la recherche de la jolie formule, les possibilités d'améliorer encore ce blog, sa visibilité, son agréabilité (j'invente des mots? M'en fous, c'est mon anniversaire de blog!).

Mon cadeau d'annif bloguesque est arrivé hier quand Massoeur n°5 m'a téléphoné, surexcitée, en me disant: "j'hallucine!! tu es dans le Flair de cette semaine!!" Et en effet, page 6, en bas à gauche, un petit paragraphe signé SoFille, en fait un commentaire sur leur site en dessous d'un article sur la valeur des compliments, qui m'a ensuite inspiré ce billet. Alors bon, ce n'est qu'un mini-truc, mais allons-y toutes ensemble:

"hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!"

Que me/nous souhaiter pour les cinq prochaines années? Encore énormément de plaisir d'écriture, qui se transforme en plaisir de lecture, plein d'anecdotes, plein de confidences, plein d'expériences, une rubrique fixe dans le Flair, de chouettes rencontres, de beaux échanges (n'hésitez pas!!), et le reste suivra.

Quoi d'autre? Un ptit beurre des touyoux?

Oh vous savez, moi, je suis plutôt cupcakes... 


vendredi 10 septembre 2010

Fondue de la petite balle jaune

Pffffff, Nadal a perdu... son service pour la première fois depuis le début de l'US Open, le dernier tournoi du grand chelem, la nuit passée en quart de finales. Ca veut dire que ce n'est qu'au 5e match que quelqu'un a réussi à lui piquer un jeu de service. Il ne lui en a d'ailleurs piqué qu'un et ça ne lui a pas servi à grand chose, Verdasco, puisqu'il s'est quand même fait battre en trois sets. Nadal n'a pas encore perdu un seul set à New York.

Vous vous en foutez? Moi pas (vous l'aviez deviné, hein?). Nadal, je le trouve bluffant. J'aime sa hargne sur tous les points, sa tête de Sioux tueur, sa célérité (pas qu'il bouffe du céleri, hein, mais qu'il coure vite partout sur le terrain), les coups incroyables qu'il arrive à jouer. Sa joie de gosse quand il gagne un match. Son innocence, d'une certaine manière, sa simplicité qui contrastent avec son physique de cogneur. Tout le monde parle de Federer-le-virtuose, mais Rafa n'est pas mal non plus, dans son style. Et de joueur de terre battue uniquement, il est devenu polyvalent. Aaaaaaah! Cette merveilleuse finale de Wimbledon 2008... J'en ai encore des frissons...

Evidemment, j'adorerais qu'il gagne ENFIN cet US Open qui se dérobe à lui comme Roland Garros s'est longtemps refusé à Roger Federer. Et si Kim Clijsters pouvait gagner chez les femmes juste avant, ce serait vraiment la consécration, le top du top.

Mais bon, pour qu'elle arrive en finale, il faudra qu'elle batte Venus Williams, "la première trentenaire à accéder à une demi-finale de Grand Chelem depuis Mary Pierce en 2005". Putain, la gueule que j'ai faite en lisant ça l'autre jour... Trentenaire, la Venus!! Ca file. Moi, je me souviens quasiment d'il y a dix ans où, avec sa soeur Serena, elles faisaient déjà régner la terreur sur le circuit. Les deux "grandes" qui écrasaient les plus jeunes, leur mettaient des 6-0 6-0 dans la vue et raflaient tous les tournois de grand chelem à deux, jusqu'à ce que Justine Henin et Kim viennent s'en mêler...

A l'époque, Venus et Serena mettaient déjà des mini-robes (elles ont plus le sens de la féminité que Justine Henin, faut bien le reconnaître). Et puis elles ont vraiment décidé de se piquer de mode, de faire des études de stylisme (en tout cas Serena), et Maria Sharapova s'en est mêlée (sauf qu'elle, avec son mètre 82 et ses 55 kg toute mouillée*, elle a d'office l'air d'un mannequin, ce qui est moins évident avec la bucheronne Serena) dans le concours de celle-qui-a-la-robe-la-plus-originale.

Résultat: depuis deux tournois du grand chelem, Venus ose tout. Si si, tout! (tout tout!). A Roland Garros, elle nous avait présenté une collection de lingerie une robe en dentelle. Perso, j'ai failli en avaler ma pizza de travers, la première fois que j'ai vu sa mini-robe se soulever. "Mais??? Elle joue cul nu?? En STRING??"

Venus côté pile

Si! Si! regardez bien, elle a une culotte!


Que non, en fait, la donzelle a réussi à trouver un boxer short de la couleur de sa peau! Fortiche! Le ton-sur-t(h)on est bluffant, mais peut-être pas du meilleur goût.

A Wimbledon, elle a un peu dû modérer ses ardeurs. Ben oui! Ces maudits Anglais ne savent pas s'amuser et respectent la tradition à la lettre: on joue en blanc, point! Bon, vous avez le Rodgeur qui se la joue "arbitre de chaise oh non surprise je suis un joueur!" en arrivant en pantalon long, pull torsadé et petit blazer blanc. Mais c'est à peu près la seule fantaisie du tournoi.

Mais ici, à l'US Open, Venus se lâche à nouveau. Cette fois, pour montrer qu'elle est une star qui brille au firmament, elle a choisi... les strass sur une tenue rose fuschia.



Allez, Kim, bats-nous cette euh... cette reine du mauvais goût, euh... Bah, cette Américaine, quoi! :-)



*comment ça, j'exagère? vérification faite, elle mesure 1,88m et pèse 59 kilos, j'exagère, peut-être?)

jeudi 9 septembre 2010

La soupe-à-tout

Ca commence à embaumer dans tout l'appart, cette soupe-à-tout. C'est quoi une soupe-à-tout? A peu près la même chose qu'une MastaSalade(TM), version soupe.

Te v'là bien avancé, hein?

La MastaSalade, c'était ma spécialité quand je kotais*. On ouvre le frigo, on en fait l'inventaire et puis on jette tout (ou presque) dans un saladier, on arrose d'huile d'olive et de vinaigre (framboise, balsamique) et c'est prêt. Bon, euh, on met pas du chou cuit avec des pommes de terre, quoique, ça pourrait être concept.

Non, faut une base de salade, ça c'est sûr, sinon ça s'appellerait pas "MastaSalade", voilà, tu comprends vite! Mais après, on laisse libre cours à la gourmandise et à l'imagination. C'est ainsi qu'on a pu déguster des salades avec des fraises, de la pomme, du melon, de l'orange... Comment? Ca s'appelle une salade de fruits? Que nenni mon ami! Parce qu'il reste la vinaigrette et la salade. Et aussi sans doute un peu de fromage, un oeuf, du jambon de Parme.

Et tu manges tout ça toute seule?? (Tu sais que tu as des questions pertinentes, toi?) Que non! La MastaSalade est par définition un plat communautaire. On fait rappliquer les potes, on mange à même le plat, on trie éventuellement suivant les ingrédients qu'on aime (ou pas), on termine par une vaisselle en commun et une dernière conversation. C'est bon.

La soupe-à-tout, c'est donc le même principe: tu ouvres le frigo ou le congélo, tu évalues ce que tu as et puis tu jettes délicatement dans la casserole. De préférence des légumes, hein, on parle de soupe, quand même. Tu prends éventuellement une base de légumes juliennes (mélange carottes, céleri) et puis le reste, suivant l'envie. Tu peux aussi garder ta base de légumes julienne, tu la mixes mêmes pas et ça te fait un bouillon trop bon (surtout avec une dose de fromage râpé dedans).

Ma soupe-à-tout d'aujourd'hui contient cette base + des rondelles de courgette + des oignons + un peu de mix de légumes méditerranéens (tomates/courgettes/aubergines/oignons/poivrons). La fois prochaine, ce sera autre chose. Le point positif: on se surprend soi-même à créer de délicieuses combinaisons. Le point négatif: on oublie vite ce qu'on a créé (à moins de noter consciencieusement chaque essai, mais je ne suis pas une comme ça). Le point positif du point négatif: si c'est pas top top, on oublie vite aussi.

Bon appétit!


(oui, je sais, je traîne encore sur le net alors que je suis censée venir à bout de l'appart. J'ai super honte, si si!)



*pour les Françaises qui me lisent, koter n'a rien à voir avec les gallinacées. C'est juste habiter dans une chambre d'étudiant.

Du mal à s'y mettre

J'aurais voulu vous écrire deux billets trop spiritueux (ceux qui vous saoulent vite fait :-) ) aujourd'hui, vous raconter ma vie par petites touches ou à la grosse louche. J'ai une fois de plus survécu aux nuits, je suis en week-end depuis hier 6h30, trop coul, M. Léludemoncoeur est en week-end depuis hier 20h, trop coul aussi. Mais nous, quand on se programme comme ça un petit week-end en duo, c'est pas pour roucouler comme des pigeons, non, c'est pour reprendre le dessus sur le bordel de l'appart. Pour rappel, dans un gros mois et demi, faut que ce soit nickel et vide, ici.

Donc, quatre jours consacrés au rangement et au nettoyage, trop youpie! Sauf qu'il est onze heures vingt-neuf (pfiou, ça a changé pendant que j'écrivais!), que j'ai à peine bu mon café, lu les billets sur Hellocoton, que j'en suis encore à écrire moi-même un billet sans queue ni tête. On a huit mille trucs à faire (divisés par 4 jours, ça fait à peu près deux mille par jour) et des trucs qui s'ajoutent sans cesse et qui n'ont rien à voir avec du ménage ou du rangement.

Procrastinateurs, nous? :-/

mercredi 8 septembre 2010

Le feuilleton le plus vulgaire de l'été

Secret Story, c'est un peu Au Secours, Glaire et Beauf-té, le feuilleton vulgaire de l'été. On peut rater dix quotidiennes d'affilée (ou quinze), on n'est jamais perdu. Le niveau reste le même (bien qu'ils creusent quand même profond), les putes restent les putes (et les pires ne sont pas celles qu'on croit) et les répliques sont tellement navrantes que même en me grattant l'occiput, je n'arriverais pas à les retrouver.

Ce truc exerce sur moi une fascination étrange, mélange de répulsion et de curiosité. C'est comme regarder des cafards s'agiter dans un bocal, on sait que c'est répugnant, on voudrait les écraser (oups, non, les brûler!) mais en même temps... Petit topo des survivants:

Première rangée: Maxime, Thomas, Benoît
Deuxième rangée: Chrismaëlle et Anne-K
Troisième rangée: Stéphanie, Senna, Amélie
Quatrième rangée: Bastien (cheveux courts)


- Amélie: "Oh ça va hein, c'est bon ça va  Senna, tu m'énerves, ça va", avec elle, le "ça va" prend une autre dimension. Vulgaire, cruche, hystérique, obsédée, on aurait presque honte de dire qu'elle est Belge (ouf non, elle est Liégeoise, ça va*!)

- Anne-Krystel: chez elle, seul l'accent n'est pas passé sur le billard (christ!). On se demanderait presque ce qui va exploser en premier, entre la bouche trop collagénée (mais que vas-tu chercher, c'est na-tu-rel!) et les seins hyper-siliconés. On n'aura peut-être pas le temps d'assister à la catastrophe, puisque Anne-K est nominée (et elle risque fort de passer à la trappe, on parie?)

- Bastien: le mentaliste... Fin un mentaliste avec des boucles d'oreille et l'air d'un ado attardé, bof bof, quoi. M'enfin, son métier lui permet de manipuler les autres à l'aise, de les mettre en confiance pour mieux les mener en bateau.

- Benoît: Je pensais que c'était la plus grosse pute de ce feuilleton, mais je me rends compte que sa commère Thomas (voir plus bas) le concurrence quand même vachement fort. Benoît c'est tellement l'über cliché de la folle que t'as envie de dire non, c'est pas possible. Bête, oui, méchant, surtout, le cassage est sa spécialité.

- Chrismaëlle: l'anguille de service qui retourne sa veste au gré de ses intérêts. Se fait manipuler et retourner par tout le monde (rien de sexuel là-dedans, même si elle veut croire que Maxime, "qui lui a caressé les cheveux", l'a draguée, hot hot!). Doit-on préciser qu'elle est Belge? Ah non, elle est mouscronnoise, l'honneur est sauf! :D

- Maxime: le gentil coiffeur qui séduit la jolie potiche blonde en lui faisant son brushing. Est soupçonné par sa belle d'être trop soucieux de ce que pensent les autres. Ne sait pas sur quel pied danser (et danse comme un pied, d'ailleurs, en boîte il aurait aucune chance de pécho)

- Senna: le bogoss, moitié sulfureuse de l'hystérique citée plus haut. Le type que quand il a un secret (genre une carte joker qui l'immunise contre une nomination), il jubile tellement qu'il faut être aveugle pour pas voir qu'il trame quelque chose. C'est un miracle qu'il ait réussi à tenir son secret aussi longtemps (je vous rappelle que dans Secret Story, tout le monde a un secret, c'est le principe de l'émission) sans se faire capter. Même par le mentaliste, qui doit pas être si mentaliste que ça finalement.

- Stéphanie: aaaaaah... Stéphanie... Celle qui pense que son amoureux (Maxime, pour ne pas le citer) se laisse trop influencer par ce que les autres pensent. Celle qui succombe à deux "mais c'est une tapette, ce type, il a aucun amour-propre!!" du perfide Thomas (on en reparle juste après) et reconnaît que "oui, Maxime est lourd, qu'elle aurait dû le larguer depuis longtemps puisqu'il se soucie trop de ce que les autres pensent de lui". La mignonne n'a pas l'air de se rendre compte qu'en matière de girouette, elle en connaît un rayon. Au pays des aveugles, hein...

- Thomas: Bouuuuuuh! Vous avez déjà trouvé quelqu'un d'assez insupportable pour avoir envie de lui coller une mandale? Moi oui. En vrai aussi, hein. Mais ici, c'est bien dommage qu'il y ait un écran entre ce truc (fille? Garçon? Emo? Herma!) et moi parce que je lui en collerais bien douze. Je pensais que c'était juste une anguille, comme Chrismaëlle. Mais c'est pire! Ce champion du tripotage de cheveux (je suis une connaisseuse, j'aimais bien ça avant de me les couper tout courts) est une sale pute, au moins autant que Benoît. Et comme les deux se sont trouvés, faut les entendre (ou pas) verser leur fiel sur tout le monde en mode folles puissance 4.

Voilà, j'ai fait le tour! Vous êtes fin prêts pour la finale! Bah, d'ici là, yaura encore quelques éliminés, mais une chose est sûre: il restera une belle brochette de débiles, de fourbes et de "ça va".

Allez! A la semaine prochaine pour l'épisode 8.710, si on ne s'est pas endormis avant...


*oups! :D


(et si vous avez envie de vous faire des séances de rattrapage, Voici.fr a une rubrique Secret Story gentiment corrosive )

Le couloir qui pue

Alors que j'expliquais à Futile et Utile le Bruxelles que j'aime, je viens encore de passer à l'endroit que je déteste le plus dans Bruxelles. L'endroit le plus glauque, l'endroit le plus puant (enfin, de ceux que je connais), j'ai nommé le Couloir de la Gare Centrale...

Un couloir pas très long (quoi, une cinquantaine de mètres?) qui relie la gare au métro. Il est emprunté chaque jour par des milliers de travailleurs qui pressent le pas dans un sens (pas arriver en retard au boulot!) et dans l'autre (vite, se barrer et rentrer à la maison!!).

Et pourtant, ce couloir est dégueulasse. Il pue tellement la pisse qu'il permettrait de battre des records de course en apnée. Il est régulièrement tagué, et tout aussi régulièrement repeint. Le sol est jonché de détritus et parfois d'excréments.

Les sans-abris y trouvent un refuge où ils sont protégés des intempéries et -dans une certaine mesure- du froid. Certains ont la "bonne" idée de faire un peu de musique pour passer le temps (et récolter quelques sous).

Et il y a de quoi se tirer une balle avec les violonistes du dimanche (qui feraient bien de s'y cantonner, au dimanche): citons celle qui joue Stewball au crincrin, encore plus lentement et plus pathétiquement que la version d'origine et celui qui joue TOUJOURS-faux- le même air de musique classique en boucle.

Heureusement, c'est -relativement- bien éclairé. Mais chaque matin et chaque soir (ou chaque soir et chaque matin, ça dépend), ces brefs passages dans un couloir de gare restent le pire moment de ma journée de boulot.

mardi 7 septembre 2010

Sans haine ni fausse pudeur

Dire à votre chef que vous n'êtes pas d'accord avec ses méthodes ou à un membre de votre famille que vous l'aimez, vous l'avez déjà fait?

Moi, oui et, bizarrement, c'est plus facile d'affronter le chef que de dire du bien. C'est fou non?

En fait, c'est même souvent plus facile de ne rien dire, de laisser pisser le mouton, de râler un peu et puis d'essayer de passer à autre chose. Sauf qu'à faire ça, on se mitonne vite un petit ulcère (ou une vie super facile et calme).

La première fois que j'y suis allée à l'arme lourde avec un de mes chefs, je ne m'en suis pas rendu compte. J'ai déballé calmement et honnêtement ce que je pensais et puis je suis passée à autre chose. C'est en racontant la conversation à M. Léludemoncoeur que je me suis aperçu que je n'y étais pas allée de main morte. La propagation de mes hauts faits a confirmé ce premier constat.

Depuis, j'ai régulièrement dit ce que j'avais sur le coeur, sans animosité, mais sans atténuer non plus mes sentiments. Si je suis en colère, je le dis. Mais si une situation me convient, je le dis aussi.

Parce que c'est bien de pouvoir assumer ses critiques, mais il faut pouvoir dire le positif aussi. Même si c'est pas évident.

Quand je dis exactement ce que je pense de bien, j'ai l'impression d'avancer à poil. C'est pas forcément confortable. Il faut mettre des mots sur ce qu'on ressent, et c'est déjà pas facile. Et il faut prendre la réaction de l'autre à ces propos. Et comme c'est pas encore courant de dire du positif, c'est pas encore courant non plus de se prendre un vrai compliment (logique).

Et pourtant, ça fait tellement de bien de pouvoir dire du bien! Au moins autant que d'en entendre. Le petit moment de gêne éventuelle au moment de livrer le fond de sa pensée est largement compensé par ce bien-être dû à cet élan d'honnêteté. Le plus difficile, pour moi? Dire "je t'aime" à une autre personne que M. Léludemoncoeur. Lui, c'est facile, je l'aime d'amour, j'aurais envie de lui dire tout le temps.

Mais progressivement, j'ai appris à dire à mes amies que je les aime (d'amitié), puis à mes parents et mes soeurs. Et l'autre jour, je me suis surprise à hésiter au moment d'envoyer un mail à ma marraine, partie sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. "Vais-je être ridicule si je lui dis que je l'aime? Mais c'est le cas: je l'aime très fort et je suis fière d'elle... allez, je l'envoie!" L'inconfort de me dire "mais comment va-t-elle le prendre?" suivi d'une paix intérieure "je suis en accord avec ce que je pense vraiment".

Et vous? Vous pratiquez le compliment? Vous trouvez ça difficile?




PS: il m'a fallu deux jours pour écrire ce billet (et encore plus longtemps pour le mûrir). Bon, ya les nuits de boulot qui jouent, mais je ne voulais pas non plus d'un truc moralisateur et trop "regardez comme je suis trop forte" ;-) Excusez-moi si c'est un peu le cas quand même...

dimanche 5 septembre 2010

La magie fifties

Hier, je suis tombée en arrêt devant cette publicité:



C'est étonnant, parce que je ne suis absolument pas fan de Louis Vuitton d'habitude. En fait, je ne suis pas fan de ces vêtements et accessoires qui crient "eh! regardez!! je suis super cher!!" Je n'aime pas les monogrammes qui s'étalent, les T-Shirts qui annoncent la couleur direct en lettres strassées (chez Gu*ss, par exemple), qui disent platement que oui, vous avez déboursé l'équivalent d'un rein (ou d'un oeil, ou de la peau d'une fesse) pour arborer ce truc qui souvent n'est même pas vraiment beau.

Je trouve sot aussi d'investir un deuxième oeil/rein ou la peau de la seconde fesse pour un truc bien cher-mais-qu'on-dirait-que-c'est-sorti-tout-droit-des-ptits-rien. Le spécialiste du genre? Zadig&Voltaire.

Non, ce que j'aime(rais), c'est l'argent dépensé dans de belles fringues de qualité. Celles que t'as même pas besoin de toucher pour savoir que c'est du beau. De belles matières, des finitions bien finies :-)

Mais ici, cette pub, je la trouve vraiment belle. Si on y regarde de plus près, on se rend vite compte que la robe pigeonnante sera difficile à porter au boulot, que les imprimés des deux robes sont un peu bof (enfin, à mon humble avis, hein), mais la coupe des robes... rhaaa! L'effet global, l'atmosphère glamour, les gants en cuir, les chaussures à noeud, j'adore!!

Ca renvoie à une époque de progrès post-guerre, aussi. Et au défilé Louis Vuitton, quand ces robes ont été présentées en mars, Marc Jacobs avait pris le parti de faire défiler des mannequins un peu plus charnues (on parle de Laetitia Casta, pas d'un mannequin XL, mais bon), dont les courbes étaient sublimées par ces magnifiques robes.

Louis Vuitton défilé automne/hiver 2010-2011


Bref, cette publicité a marqué mon week-end, pas comme le magazine au dos de laquelle elle se trouvait. Le Sabato, le magazine distribué avec le journal économique L'Echo le samedi, dont les pages mode proposent de jolies petites robes pas chères du tout.

A minimum 1.000 euros.

samedi 4 septembre 2010

J'ai testé pour vous le GPS qui se perd et vous avec

Hier soir, c'était l'EVJF de mon amie Flo. Quoi? Qu'est-ce qui ya? Pourquoi votre regard devient vague, là, d'un coup? Ouhouu? Ah! Qu'est-ce que c'est un EVJF?? Un Enterrement de Vie de Jeune Fille, pardi! Un brûlage de culotte quoi. Rhoo, oui, je sais, c'est pénible cette influence omniprésente de la blogosphère française... On en perd son vocabulaire de base... (torchons, abribus, septante, nonante, ouf! ça va!)

Je disais donc, hier Flo brûlait sa culotte. A Bruxelles. On avait convenu d'aller boire des cocktails chez Roxi (dans le quartier du Châtelain) où ils font le meilleur daïquiri de toute la Belgique, puis de continuer cette ambiance tropicale caliente caliente au Havana Club pour manger des fajitas puis shaker notre booty sur des rythmes latinos (wooowooohooohooo). Et moi, j'ai décidé de faire un truc folaïe de la laïfe: prendre la voiture pour y aller.

N'étant pas Brussels native, je ne suis pas née avec une carte de Bruxelles dans la tête (par contre, le reste de la Belgique, je situe plus ou moins, moi huhu). Donc on me dit "le Havana Club, c'est rue de l'Epée", je réponds juste "han han" avant de filer voir sur gougueule et ses maps. En général, ça me suffit. Je visualise plus ou moins l'endroit (parfois moins que plus, au désespoir de M. Léludemoncoeur que j'appelle trois fois en disant "et donc après, je dois tourner à gauche, c'est ça?") et puis je me lance témérairement.

Sauf qu'ici, maintenant, M. Léludemoncoeur a acheté un vrai GPS indépendant de son smartphone. Je me suis dit que j'allais l'étrenner, après tout, ya pas de raison qu'il se dessèche dans la boîte à gants.

Au début, j'ai suivi aveuglément ses instructions, mais elles étaient plutôt bonnes. Il est didactique, en plus. Quand tu dois rester sur la file de gauche, il te visualise toutes les bandes et te met une flèche verte sur celle où tu dois rester. Des fois que tu confondrais ta gauche et ta droite. Pratique non? :-)

Bon, il avait pas prévu qu'à 18h, ça bouchonne toujours à Hal. Résultat: le temps de parcours s'allonge un peu (bah oui, quand tu fait 500 mètres en 10 minutes, difficile de faire autrement), mais c'est pas grave, je suis partie largement à temps.

Là où je commence vraiment à avoir besoin de la douce voix du GPS, c'est en entrant dans Bruxelles, quand je sais qu'il ne reste que quelques kilomètres, mais quels kilomètres! La déviation de l'avenue Fonsny (toujours effondrée) et puis l'arrivée jusqu'à la rue de l'Epée, dans les Marolles.

Est-ce le fait que je ne l'avais pas habitué à contester ses ordres? Est-ce le passage sous le pont du chemin de fer? Toujours est-il que dès que j'ai continué tout droit au lieu de tourner à gauche comme le demandait mécaniquement la madame, il a tourné sot. Il a commencé à me faire glisser sur des pâtés de maison, nier les rues où je me trouvais, me dire trop tard de tourner dans telle ou telle rue, me conseiller de tourner dans une rue en sens interdit.

Je ne vous raconte pas le drame dans la voiture, avec une Sophie chauffée à blanc.

Lui: "A 80 mètres, tournez à gaauuuche"

Moi: "Mais je peux paaaaaaaas tourner à gauche bordel!!! En plus ce connard, là, qui veut traverser!! Allez, grouille-toi, ouais, c'est ça, dégage!!"

Lui: "changement d'itinéraire en cours"

Moi: "Mais je fais QUOI moi maintenant??? Tu connais pas Saint-Gilles ou quoi??? Bon, je m'en fous, je prends les routes que je connais!!"

Un SMS vengeur plus tard à M. Léludemoncoeur ("TON GPS, c'est de la merde!!!") (oui, au volant, je sais, pas bien), j'arrive enfin dans les Marolles, puis place du Jeu de balles, avant un nouveau tour près de la Porte de Hal et l'arrivée rue Haute. Enfin je me gare, prête à tuer le premier qui me fera un sourire. Il est 19h10, je suis partie à 17h40 d'un endroit situé une trentaine de kilomètres plus loin. Je ne suis pas encore arrivée au lieu de rendez-vous rue du Bailli.

Je n'avais pas fait de stepper hier, finalement, ça n'a pas été nécessaire. Grâce au GPS-qui-déconne et à une conductrice de tram pas très serviable (elle m'est partie sous le nez sans me jeter un regard), j'ai piqué des sprints des Marolles au rond-point Louise.

Mais je suis arrivée pile en même temps que la brûleuse de culotte. La fête pouvait commencer.

vendredi 3 septembre 2010

Benchmark, tu connais tu connais?

Ce que j'aime, dans mon blog, c'est qu'il est un véritable outil de formation permanente. (je reviens, je vais me couper les ongles) (voilà) (non, mais c'est désagréable d'avoir les doigts qui glissent des touches et font tic tic à cause d'ongles trop longs). Je disais donc, mon blog est un véritable outil de formation permanente.

Je vous ai déjà fanfaronné expliqué comment je suis arrivée à bidouiller un ptit peu le code HTML de mon blog pour y ajouter plein de trucs su-per sym-pas -genre un badge Hellocoton ou un petit bouton "j'aime" pour Facebook. L'über-classe.

J'ai déjà évoqué ici mon intérêt pour les statistiques Google et les trucs marrants qu'on peut y trouver. Je peux voir "kimelioù", combien de personnes lisent les bêtises billets que je publie amoureusement presque quotidiennement, quel type de navigateur vous utilisez, etc... (oui, ça va jusque là!).

Mais un jour, j'ai innocemment cliqué sur "analyse comparative". Ca affiche des petits graphiques sympas avec des lignes plus ou moins en zig zag. Deux lignes par graphique: une pour mon blog et une pour une moyenne des blogs de même importance que le mien. Benchmark, qui disent sur la page.

Moi, en bonne inculturée du web que je suis plus ou moins, je fais une recherche gougueule sur benchmarking, parce que évidemment c'est un mot que j'ai déjà entendu, mais que je ne peux pas définir par moi-même. Et là, je tombe sur ça:

"Le benchmarking, en français référenciation, étalonnage ou parangonnage, est une technique de marketing..." Je ne suis pas vraiment allée plus loin (fin si, mais j'ai dû me faire violence).




*intermède pédagogico-explicatif*


Tout journaliste qui se respecte peut fréquenter à peu près tout le monde: des hommes politiques, même au bord de l'inculpation, des avocats, même qui défendent des accusés très accusés, des barakis, pourvu que ça rapporte un reportage bien trash sur la situation de logements sociaux, des sportifs, même quand ils ont un pois chiche dans la tête, mais par contre, faut pas lui demander de fréquenter un marketeux. Ah! ça non! Un type qui parle de son article comme un produit qui doit être sexy, c'est vade retro satanas (même si c'est lui qui, en développant des stratégies de ventes et de publicité, rapporte de la thune pour que le média fonctionne, soyons de bon compte). Et en bonne rabique que je suis, je n'échappe certainement pas à la règle.


*fin de l'intermède pédagogico-explicatif*


Donc en gros, le benchmarking, c'est comparer ton produit (arghl) à d'autres du même genre pour voir comment tu peux l'améliorer. Mon blog, donc, est comparé à la moyenne de centaines d'autres de même taille pour que je sache si je fais bien ou pas. Ca, c'est ce que Gougueule m'explique (parce que Gougueule beaucoup, mais est très didactique aussi). Mais il omet de me dire dans quelle catégorie je boxe. Boah, allez, je sais que je ne suis pas de la catégorie des poids lourds que sont Violette et Pénélope Jolicoeur, mais bon, suis-je plutôt poids léger ou poids plume, hein, hein?


Bon, je vous dirai seulement que dans mon bulletin d'efficacité bloguesque, on pourrait noter "peut mieux faire", mais je vous l'ai dit, je suis plutôt écriture que marketing, on va donc dire que je fais ça pour le geste (ce qui ne m'empêche pas de guetter quels sont les billets les plus lus, en général des trucs un peu féministes ou de réflexion comme ça, ça, ça et ça).


Sur Hellocoton, j'ai pu remarquer que les sujets qui marchent le mieux sont ceux où je parle de mes fesses ou de bruits de bouche ou encore des toilettes de ma boîte.


Le top du top du succès, là-bas, c'est les blogs de (futures) mamans.






Pfff, faut vraiment donner de soi-même... M. Léludemoncoeur?