jeudi 1 octobre 2009

Ecrire, c'est revivre un peu

En écrivant le premier billet de ce nouveau blog, j'ai une chanson de Florent Pagny en tête et mal au ventre. Les deux ne sont pas forcément liés (quoique...), mais une chose est sûre: j'ai vachement envie d'être ici plutôt qu'ailleurs.

La chanson de Florent Pagny, c'est "Chanter". Partez pas, les gars! Je vais pas vous faire un Myspace déguisé, promis. Je n'ai aucune prétention musicale, sauf sous ma douche. Non. Aujourd'hui, j'écris. Et c'est pour ça que j'ai les doigts qui tremblent et le ventre qui se noue.

C'est que vous assistez ici à ma re-naissance, à ma résurrection. J'écris. Laissez-moi encore quelques phrases, quelques paragraphes pour me sentir mieux, terminer de sortir de ma chrysalide, me rendre compte que cette fois, ça y est, je suis repartie.

Parce qu'un jour, je suis morte. Je ne sais plus quand c'était, c'est venu progressivement. J'ai arrêté de tenir mon blog parce que je pensais n'avoir plus rien à dire. J'ai presque arrêté décrire des articles qui soient directement issus de ma tête et de mon coeur. Je ne fais plus que traduire et reprendre ce que d'autres collègues, dans d'autres médias, écrivent, eux. Je me suis éteinte. On a fini par penser que je n'avais plus rien à dire.

Oh! La bête a bien eu quelques sursauts d'orgueil et d'indignation. Aujourd'hui, elle ne fait plus que pleurer sur son triste sort. Mais je n'ai que 27 ans et je me trouve un peu jeune pour mourir. Alors j'ai décidé de recommencer à écrire. Ecrire "pour oublier mes peines", "pour pouvoir dire je t'aime" et "pour ne pas cesser de vivre", comme dit le fiscaliste dans sa chanson.

Ce sera ma façon d'entrer en résistance et dès aujourd'hui, promis, je fais mien le discours d'une grande guerrière allemande:

"Je déclare la guerre à l'inspiration en panne sèche et à l'écriture cassée!"

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