mardi 31 août 2010

Le deuil de l'appartement

Le compte à rebours est lancé: dans deux mois tout pile, nous aurons rendu les clés de notre appartement. Notre premier nid à deux. J'ai du mal à me dire que dans deux mois, on refermera ce chapitre volumineux de trois ans pages, la moitié de notre histoire avec M. Léludemoncoeur. C'est dans ce chapitre qu'on a pu se rendre compte qu'on aimait vivre ensemble et que ça se passait plutôt bien. On a vécu des changements de situation professionnelle, l'un et l'autre. On se consolide, tous les deux. On a acheté une voiture ensemble (ouuuuuuh!). Et là, à la fin de ce joli chapitre, on pense à acheter une maison. Oui "on pense à", parce qu'on (n')en est (que) là.

Si vous faites le calcul, deux mois avant la fin du bail + acheter une maison = on ne sera jamais raccords pour  sauter -hop!- d'un home sweet home à l'autre. C'est sport, hein? mais c'est un autre problème, qu'on évoquera une autre fois (ou pas).

Mais ici, je commence à visualiser le départ, me dire que bientôt ceci ou cela ne seront plus là. Je fais la liste des choses auxquelles je devrai dire au revoir: ma réunion M&M's (à moins), la facilité de transport en train, l'intimité (au moins pour quelques mois), les soupers entre amis (idem). Je commence à penser aux caisses qu'il va falloir faire, j'essaie d'évaluer le volume que ça va prendre.

Je me prépare à le quitter, cet appart. Je fais mon deuil, petit à petit. Mon deuil de cette vie-ci, ni meilleure, ni moins bonne que celle qu'on connaîtra dans quelques mois. J'essaie d'emmagasiner les souvenirs, les bons.

Parce que tout n'a pas toujours été rose (et ne le sera pas d'ici à notre départ).

En fait, j'ai l'impression d'être le proche d'un patient en phase terminale, géré par une infirmière acariâtre (je dois vous préciser qui?). On sait que ça finira par finir, on en sera sans doute un peu soulagés, mais on en sera surtout tristes, de cette séparation définitive.

Le jour où j'ai failli mourir coincée entre plein de barlos à la DIV

Le jour où il avait râlé comme quoi fallait trop faire la file et qu'il avait autre chose à foutre faire, mert' quoi!, j'ai cru qu'il était de mauvais foi. Ce jour-là, quand il a dit "foert, j'y retournerai un jour où ya moins de monde", j'ai soupçonné M. Léludemoncoeur de renoncement précoce, voire -pire!- de refus léger de s'engager à fond dans notre relation. Je suis comme ça, je subodore, je suppute, j'avance. Beaucoup avec rien.

Dès lors, quand, prise d'un élan d'enthousiasme de remords face à ma moulitude absolue teintée d'une bonne dose de procrastination, j'ai annoncé que je me rendais en après-midi à la DIV (division immatriculation des véhicules, moins suspense que son homologue d'identification des victimes, je vous le concède), M. Léludemoncoeur a levé un sourcil mi-sceptique ni-apeuré: "t'es sûre? T'es pas encore sortie, hein! c'est un truc à faire en matinée..."

Homme de peu de foi! me suis écriée en mon for intérieur personnel. J'ai un bouquin, de la patience et du temps à revendre (je conge), si ça doit durer deux heures... eh bien ça durera deux heures! Pas question de m'arrêter dans cet élan mensuel que je ne connaîtrai peut-être plus avant... pff longtemps!

Me voici donc toute guillerette sur la route ensoleillée. Hiiiii! fait beau! Arrivée sur le parking de cette sexy de DIV, il faut bien que je déchante: Damned! un petit attroupement s'est déjà formé devant la porte grillagée (et fermée à double tour) du bâtiment préfabriqué. Et il faut se méfier des voitures qui dorment. Passque oui, c'est impossible que ce "mini" groupe de gens (mini, on s'entend, hein, vingt personnes) conduise une trentaine de véhicules.

Confiante et alerte, je me glisse cependant telle une gravure de mode (j'pense qu'il n'y en avait pas beaucoup qui auraient pu reconnaître mon ticheurte et ma veste Comptoir des cotonniers au premier coup d'oeil dans cette foule) parmi les gens en attente. Il est 12h45, la pression augmente, la porte n'ouvrira qu'à 13h mais les gens s'agglutinent (moi avec, hein, ya pas de raison). Un rapide tour des pare-brise me confirme ce que je soupçonnais déjà: il reste des gens bien planqués dans leur bagnole.

Mais alors quels gens! Mes ami(e)s, vous ne me croirez pas, mais dans la région, le training reste fort à la mode. De même que les baskets, si si! Pour les filles, on peut agrémenter d'un magnifique ticheurte en lycra, de toute beauté et très seyant sur les bourrelets dûs au rosé de l'été. Mmmmmh! (la boucle d'oreille unique pour les hommes semble être tendance aussi, mais à confirmer)

Peu à peu les langues se délient: "vous êtes quel numéro?" "le 28" "et vous? le 42". Non, ce n'est pas un plan drague qui aurait mal tourné genre "non mais on dit "vous avez quoi comme numéro (de portable, sous-entendu)"". Non non! c'est le numéro de passage! charmant. Moi, j'ai pas encore de numéro, va falloir "bourrer dans le tas" quand on lâchera les fauves à l'intérieur.

Mais je suis une fille bien élevée. Je joue parfois des coudes, je fais des regards méchants, m'enfin jusqu'ici, je n'ai jamais écrasé une petite vieille ou mordu qui que ce soit (avouez quand même que je suis au top de la "bien elevitude", non? oui, je suis d'accord avec vous!). Donc, surprise!, quand je prends mon ticket, j'apprends que je suis devenue le numéro... 91. Et au tableau on sert? Bah oui, le 27.

Soixante-quatre numéros de différence, ça vous laisse le temps d'observer la faune, hein. Surtout que les bonnes femmes de la DIV n'avaient pas l'air d'avoir bossé pour remettre leurs dossiers en ordre, pendant la pause déjeuner. 13h, ok, elles ouvrent et laissent la foule se précipiter pour avoir le moins mauvais numéro, mais après, elles commencent seulement à classer les papiers en retard... et la nervosité commence à grimper. Oui, passque à 16h30, c'est fini. Gedaan. Revenez demain. Et 64 numéro en trois heures et demie, ça fait pas beaucoup de temps à consacrer à chacun.

Je voyais déjà le drame poindre le bout de son nez: se dire "bon, tant pis, je reviendrai..." en SACHANT ce qui vous attend (les barlos, les bonnes femmes pas très aimables ni rapides) tout ça pour remettre une plaque, même pas immatriculer un véhicule.

Et puis mon sauveur est arrivé. Un type avec une plaque à remettre aussi qui a bravé toutes les paires d'yeux braquées sur lui, les vents de colère voire de haine qu'exhalaient les pauvres pigeons coincés dans ce préfab', pour aller demander à la bonne femme-tellement-occupée-qu'elle-garde-les-yeux-obstinément-baissés où se trouvait la boîte aux plaques, celle où on dépose vite fait sa plaque à rayer. "Vous pouvez me la donner", qu'elle y a dit. Il ne se l'est pas fait dire deux fois. Et moi non plus.



Voilà comment j'ai survécu à une pièce surchauffée et pleine de barlos, pour pouvoir venir vous en parler! Cool non? :-)

lundi 30 août 2010

Pourquoi je parle de mes fesses plutôt que de politique belge

A l'heure où j'écrivais mes jérémiades réflexions sur mes courbes, d'autres en enregistraient, des courbes, mais en audience: les télés qui passaient en direct la conférence de presse d'Elio Di Rupo expliquant les raisons de cette mine de papier mâché.

(en gros, pour ceux qui auraient pas suivi, ou ceux qui seraient pas Belges, ou ceux qui sont Belges mais ont décroché depuis longtemps: Elio Di Rupo est un ex futur wannabe premier ministre. Il passe son temps à essayer de mettre sept partis (trois francophones, quatre flamands) d'accord pour redessiner la Belgique. Dans ceux qui sont d'accord, ya les gentils (les partis francophones), les idéalistes (les écologistes et socialistes flamands) et puis ya les pas d'accord, les très très méchants, qui mangent plein de frites et sont, en gros -bah oui, quand on mange plein de frites-, emmenés par Bart De Wever. Ca dure depuis longtemps le 13 juin, soit depuis 78 jours et une fafiote, merci la RTBF de tenir le décompte).

Si vous n'avez pas décroché en lisant le paragraphe ci-dessus, vous tenez une partie de la réponse à mon titre. 78 jours depuis les élections. Septante-huit. Soixante-dix-huit. AKA à peu près autant de billets blog (allez, soyons optimistes) à parler de politique? Enfin, à jouer les Soeurs Anne (ne vois-tu rien venir? Je ne vois que la N-VA qui parloie et Spa-Francorchamps qui paddocke) parce que pour le reste...

Non, franchement, je laisse ça aux journaux télévisés (qui en viennent même à voir dans un arc-en-ciel au-dessus du palais royal l'un ou l'autre présage*) et aux blogueurs fines mouches qui décortiquent l'ambiance politique avec beaucoup de talent. Et qui le font bien mieux que je ne pourrais l'espérer pour moi-même.

N'allez pas croire cependant que je m'en tamponne, de la politique, hein! Au contraire, j'adore ça. Ca m'intéresse, mais uniquement dans le cadre de mon boulot. Je reste informée dans la mesure de mes possibilités, j'essaie de comprendre les enjeux, je lis beaucoup. Mais ça s'arrête là: je ne me reconnais aucune légitimité pour gloser là-dessus. J'ai mes opinions et je les garde à peu près pour moi. Déformation professionnelle, sans doute... J'essaie de garder une frontière plus ou moins étanche entre le boulot et ici.

Je m'autorise juste à réagir à des sujets de société qui m'interpellent, mais les sujets de société, ça peut toujours virer politique, n'est-ce pas? ;-)

Et puis, une fois qu'on a fini de scruter Laeken/le ciel/les ministères/les réactions/les blogs politiques/les sites internet des journaux/les augures/..., faut bien se dérider un peu.

Alors permettez-moi de vous offrir ces intermèdes futiles assumés, légèrement réfléchis, des tranches de vie, des tranches de fesses. Des coups de co(ul)eur. Et si un jour on a un gouvernement, promis, j'en parlerai pas.



*et pourquoi pas égorger un poulet et lui lire les entrailles, hein?

On progresse sur la voie de la sagesse...

Cette fin de semaine (celle qui se terminait hier), j'ai tenté un look absolument classique, mais que je n'avais pourtant jamais osé: un pantalon noir taille plutôt haute, chemise blanche dont j'ai rentré les pans dans le pantalon, ballerines noires (mes nouvelles) et fine ceinture rouge pour casser le côté strict bicolore. Pas de photo pour illustrer, non :-)

Vous voyez que ça n'a rien de particulièrement audacieux, ce n'est pas un look à la Charlotte de Secret Story. 

Oui, c'est elle, Charlotte...

Rien que du classique, du simple, un peu bon chic bon genre. Et pourtant, c'est une sacrée victoire sur moi-même! J'ai dû dépasser mes réticences à souligner quelque peu mes hanches, voire mon ventre relativement plat (taille haute oblige), mais j'y suis arrivée et j'ai été plutôt satisfaite du résultat.

A quoi est dû ce revirement? A une série de révélations qui m'ont fondu dessus cet été.

1. M. Léludemoncoeur m'a rapporté de la bibliothèque un livre sur le relooking. 'Tention, hein, il le fait pas pour me transformer du vilain petit canard au joli cygne! J'ai déjà vécu un relooking maquillage/vêtements il y a quelques années, mais une piqûre de rappel ne fait jamais de mal. J'ai ainsi relu que j'ai une silhouette en huit ou en sablier, je sais pas trop (sans doute plutôt en huit, plus "pulpeuse" que le sablier). En gros, j'ai des formes féminines relativement bien proportionnées et je me rapproche de la silhouette idéale. Rien que ça? Rien que ça!

Alors c'est vrai que je désespère parfois parce que je trouve que j'ai un gros cul, de trop gros seins (on n'est jamais contentes, hein? ;-) ), du ventre trop mou etc. Mais cette lecture m'a permis de me rappeler que je n'ai pas trop à me plaindre: après tout, la plupart des vêtements sont faits pour des silhouettes comme la mienne. Suffit donc d'un peu muscler tout ça et ça devrait bien donner directement. Faut que je m'enfonce "faut souffrir pour être belle" profondément dans le... cerveau (ahah! j't'ai eu, vieux vicieux!).

2. Deuxième étape de la prise de conscience: Madrid. Tout a commencé par une mini-crise au moment de sortir manger: Petit short+top = bourrelets soulignés et donc pas question de sortir comme ça. Conseil de guerre avec Massoeur n°2, puis changement de fringues, ça travaille à mort dans ma tête. Je vous laisse deviner les plaintes calimérotesques qui m'ont pourri le cerveau pendant le trajet jusqu'au centre de Madrid et jusqu'à l'installation en terrasse avec un bon verre de tinto de verano pour regarder passer les touristes. Il n'a cependant pas fallu longtemps pour que l'illumination me tombe dessus: "Mais en fait, à part quelques bombes, il n'y a personne sans défaut et visiblement, la plupart se fichent de mettre un short sur des cuisses pas filiformes! Et si c'était moi qui étais bête de me mettre des limites comme ça?" (vous voyez, on progressait déjà)

3. Comme je préviens d'emblée dans le "à propos de l'auteure", je ne suis pas une modeuse. J'aime la mode, les belles fringues, mais je n'ose pas innover, y aller franchement, choisir des pièces différentes de ce que je porte d'habitude. Résultat? Une garde-robe garnie de quelques jean's, de tuniques un peu amples (mais avec ceintures), de petits t-shirts, de jupes trapèzes. Quelques pièces plus modes, mais point trop n'en faut. Alors vous imaginez bien que quand j'ai ajouté une ceinture soulignant la taille à ma robe boule, j'y ai vu une première petite victoire. En parcourant les blogs, en glanant les (bonnes) idées, j'ai constaté que les blogueuses s'assument, petits complexes inclus. Si elles le peuvent, pourquoi pas moi? Le blog comme thérapie personnelle, je n'y avais jamais pensé :-)

4. Petite conversation avec mon amie Flo ya une dizaine de jours, autour d'un verre en terrasse (vous remarquez aussi que j'ai la philosophie très terrassienne?) où, comme à Madrid avec Massoeur, on observait les passants (marrant de se poser entre Louise et la Porte de Namur, pour voir le brassage des styles ;-) ). On arrive au constat commun qu'on est sans doute dans nos "belles années" et que plutôt que de se mettre des barrières inutiles, on ferait bien d'en profiter avant d'avoir les seins qui tombent (et de regretter nos 28-29 ans).

Donc voilà, je ne dis pas que je vais parader en mini-jupe de cuir et décolleté échancré (eh non!), mais tenter plus, me bloquer moins, rester active pour essayer de me muscler et puis ne pas en faire un drame si on devine un bout de ventre trop arrondi sous un T-Shirt.


Vous voyez, ça rigole pas. C'est même plutôt du lourd, j'dirais.

dimanche 29 août 2010

Des bribes d'évasion

"Et toi, tu pars? hinhin" "naaaaaaaaaaaaaan!"


Combien de fois ai-je vécu ce dialogue cet été? Pfiouuu, franchement, j'ai arrêté de compter. Arrêté de regarder les gens bronzés, détendus (pendant 4 minutes), l'esprit et la mémoire PC remplis de magnifiques souvenirs de pichets de rosé, de soleil, de plage et de farniente (et de kilos en trop, hinhin).

J'ai lu les messages d'au revoir sur les blogs, les "aaaaaaah! faut trop que je vous raconte les trop géniales vacances que j'ai trop passées!" du retour. Et moi?

Moi rien. Rien de plus de trois jours d'affilée. Pas d'air différent. A moins que celui de la nuit...

Bon allez, je vais pas me plaindre. Je suis légèrement partie aussi. Tout mis bout à bout, j'ai bien dû partir dix jours et demi. Six à Paris (en deux fois), deux petits à Madrid et deux et demi à la mer (ben oui, la mer, ta pluie impitoyaaaable). C'est déjà pas mal. Mais je suis incorrigible, voire zindécrottable, et j'ai une grosse tendance à me précipiter sur les offres de citytrips pour préparer ma prochaine évasion, fût-elle mentale.

Et là... tadaaaaaaa...

Ca y est! Amsterdam est réservé pour le dernier week-end de novembre! Novembre? frissonne le lecteur peu goûteur du froid. Mais oui! On sera à une semaine de Saint-Nicolas, fête sérieusement plus respectée là-bas qu'en Belgique, avec un peu de chance il fera sec et la balade en bateau sur les canaux se transformera en féérie totale (avec les ponts illuminés et l'intérieur des belles maisons bourgeoises visible depuis le bateau).

Amsterdam, je n'y suis plus allée depuis sept ans, mais j'en garde un souvenir enchanté et enchanteur. Tout n'avait pas été de tout repos (si j'ai les nerfs, je vous raconterai encore avant de partir), mais au final, ça a été un vrai coup de foudre!

Cette fois, ce n'est pas avec M. Léludemoncoeur que je flânerai (à bicyclette!!) mais avec mon amie Bab's. Et pour ça aussi, j'ai hâte! :-)

C'est la même chaaaaaaaanson

Ce matin, je n'ai pas trouvé mon bol. Par contre -ouf!- il y avait bien ma cuillère et ma tasse.

Enfin, quand je dis "ma tasse", "mon bol"... ceux du boulot, hein. Mais je ne peux pas m'en empêcher, je me crée de petites routines. Prendre toujours le même bol s'il est disponible pour manger mes céréales ou mon yaourt au fruit, toujours le même genre de cuillère, essayer de choper la tasse rose. Allez savoir pourquoi.. Sans doute une façon de garder mes repères, de ne pas me mettre en danger (sauf qu'en vous racontant ça, je me mets en danger par rapport à mes collègues ;-) j'attends la première remarque!)

Je prends toujours mon chocolat chaud à la machine en bas (il a meilleur goût)
Je prends toujours une assiette de la même série
Je suis toujours exactement le même itinéraire pour relier le métro au boulot (et l'inverse)
J'attends toujours le train au même endroit, sur le quai (j'ai bien observé, la porte s'arrête devant moi dans 95% des cas!)
Je me place toujours dans le sens contraire de la marche
Je me lève toujours juste après que le train a quitté Bruxelles Midi pour Bruxelles centrale. Je vais me caler devant la porte de sortie et j'admire le dôme du palais de justice et le cube de verre posé sur un immeuble bruxellois, pas loin
J'admire toujours deux fois par jours les Moulins de Ruisbroek et la superbe maison de mon amie Tiphaine (maison qui me faisait déjà de l'oeil quand Tiphaine n'était pas encore mon amie...)
J'évite toujours les petites plaques métallisées dans le couloir puant de la gare centrale
J'ordonne toujours mes cartes en coeur/pique/carreau/trèfle quand je joue au solitaire et je couple toujours le coeur avec le pique et le carreau avec le trèfle
Je fais toujours en sorte de terminer de descendre ou de monter un escalier en posant le pied droit


Rassurez-moi: vous aussi, vous êtes toc-és?

samedi 28 août 2010

Regarder une Dame noire dans les yeux

Je ne sais pas vous, mais moi, j'en suis incapable.

Tenez, encore hier soir. Non, je n'étais ni à la RTBFDJExperience, ni au Mémorial Van Damme. J'étais au resto avec mon amoureux. Arrêtez de vous curer les ongles d'ennui les amis! Vous allez voir, ya du suspense à 2.000 calories!!

Nous avions donc élu un fort sympathique resto pas loin de chez nous, qu'on pourrait considérer comme notre cantine (on y bouffe bien pour pas cher) s'il n'y avait pas la serveuse monosujet. La serveuse qui ne fait absolument qu'une seule chose à la fois. C'est même pas la peine de te taper une gêne en lui faisant des grands signes genre "ouhooooouuuuuu Copine!!! Je suis làààààààààà!! Tu me vois? Tu me vois plus?" Non. Elle, elle apporte le sel à une table les yeux rivés sur le sel et, comme par miracle, arrive à les poser loiiiiin une fois sa mission accomplie. Loin, mais jamais jusqu'à ta table. La loose.

On finit par la choper, par commander pour les trois prochaine fois qu'on vient (soyons prévoyants!) et puis à se baffrer de moules. Et puis vient la grande question existentielle: "est-ce qu'au milieu de tout ça, il reste une mini place pour... la Coup Explosion de Chocolat*??"

Vous sentez le suspense, là? Touchez-le du doigt! Voiiiiiilààààà.

La Coupe Explosion de Chocolat, je vous essplique, c'est une Dame noire, mais en mieux. Parce qu'à la glace chocolat, au coulis de chocolat chaud, à la crème chantilly, on ajoute des morceaux de brownie. Oui, rien que ça. La cerise à 1.000 points WW sur un dîner déjà fort fort calorique.

Et pourtant, rien ne vaut le plaisir d'admirer ce magnifique enchevêtrement. Avant de le massacrer à la cuiller, méthodiquement, savamment, jusqu'à en faire une miche-popote liquide. Une sorte de milk-shake avec moins de mousse.

Je ne peux pas m'empêcher de touiller frénétiquement dans ma Dame, qu'elle soit blanche ou noire. Je touille comme je le faisais déjà à 5 ans. Et à 10 ans. Et à 15 ans. Et à 20 ans. Et encore à 25 ans.


Je crois même que si j'ai un gosse un jour, c'est une des premières bases que je lui apprendrai.



Et aussi à faire sa grosse demi-heure de stepper le lendemain pour éliminer un peu.




* deuxième question tout aussi existentielle "est-ce raisonnable?" mais la réponse est d'office "non".

vendredi 27 août 2010

Elizabeth George, son meilleur rebondissement, c'est elle

Dans la série des romancières à suspense, je demande Elizabeth George (ça fait bien, non, de faire une série dans la série de l'été?)!

Si j'ai voulu aller à Londres, c'est notamment grâce à elle, grâce aux descriptions de la capitale anglaise qu'elle propose dans ses romans policiers. J'avais envie d'aller voir les beaux quartiers qui abritent les maisons de Thomas Linley et Simon Saint-James, de voir l'environnement plus populaire du sergent Barbara Havers.

Aaaah! Le racé Thomas Linley, comte d'Asherton, et son hérisson de coéquipière Barbara Havers! Je me régale de leurs aventures et de leurs enquêtes, avec leurs deux mondes qui s'entrechoquent. Des enquêtes rondement et finement menées, une entente qui dure malgré les différences, des personnages secondaires (Lady Helen, Deborah) qui ont de l'épaisseur et une psychologie intéressante.

Je ne sais pas exactement combien de livres j'ai lus d'elle, mais je sais que je les ai tous lus avec plaisir et qu'aucun ne m'est tombé des mains. Négatif, comme critique? Je ne pense pas. Je viens de terminer "Le Visage de l'ennemi", roman paru en 1996. Le résumé?

"Etre Margaret Thatcher ou rien. C'est toute l'ambition d'Eve Bowen, secrétaire d'Etat au gouvernement britannique. Jusque-là, pas la moindre erreur de parcours. Mère célibataire, elle a su émouvoir une partie de l'opinion et séduire l'autre par son conservatisme farouche. L'enlèvement de sa fille ruine d'un coup sa vie de femme et ses plans de carrière. Eve doit renouer avec le père de l'enfant, un homme rayé de sa vie depuis longtemps. Ce Dennis Luxford, devenu rédacteur en chef d'un journal à scandale, elle le hait au point de soupçonner sa participation au kidnapping.
Havers et Linley ne croient pas à cette thèse. En revanche, le couple de flics le plus baroque et le plus intuitif du Yard a compris que cette affaire politico-mondaine en cachait une autre, sordide et sanglante."


Cette histoire m'est spéciale pour deux raisons. Primo, ça parle de journalisme (bieeeeen!), mais bon, comme ça a été publié en 1996, ça permet de mesurer le fossé entre les techniques d'alors (sors ton beeper, j'attends de tes nouvelles près du fax!) et celles d'aujourd'hui (tu m'envoies un twitpic avec ton smartphone, ok?).

Mais l'intrigue du "Visage de l'ennemi" et ses personnages ont également été disséqués dans le livre "Mes Secrets d'écrivain" qu'Elizabeth George a publié il y a quelques années. Elle y explique sa méthode pour écrire, ses doutes, les difficultés qu'elle rencontre, les plans méticuleux auxquels elle s'astreint pour donner vie, au final, à ses personnages et à son histoire.

Dois-je vous dire que cet essai, plein de modestie et d'humour, m'a donné envie de m'y mettre, moi aussi? Le problème, c'est que j'ai oublié dans un coin de ma tête la recette de la "colle-à-cul" qu'elle décrit très bien (on a toujours quelque chose de plus important à faire que de s'assoir pour écrire...). Je ne désespère pourtant pas de la retrouver un jour.

Mais la révélation la plus bluffante du bouquin, c'est que celle qui m'a tellement envie de découvrir sa ville et ses multiples facettes, celle qui m'a fait aimer Londres au point de vouloir m'immerger dans son ambiance, celle-là, oui... est Américaine! Et ça, c'est sans doute son coup de maître.

jeudi 26 août 2010

Le deuxième Italien de la maison

Avoir un Italien à la maison, ça met du soleil dans la maison, du piment dans les conversations et de la nonchalance dans les horaires.

Avoir DEUX Italiens à la maison, c'est tout ça (ou presque), fois deux. Enfin, on va dire qu'on va juste garder le soleil dans la maison. Soyons magnanimes et logiques.

Je vous vois vous regarder d'un air inquiet: mais qu'est-ce qu'elle débloque avec ses deux Italiens? M. Léludesoncoeur n'est pas le seul élu de son coeur? Que si, les amis! Mais il n'est pas le seul à décorer partager l'appartement: ya Guzzini, aussi!

Guzzi qui? Guzzini! Non, pas un coach de basket: une marque d'ustensiles de cuisine, vaisselle et autres objets de déco. J'en suis fan, c'est dit. Et surtout de leur gamme Vintage, mais attention! Pas n'importe comment. Je l'aime en rouge, cette gamme.

Mia suocere (ma belle-mère, Maman Léludemoncoeur) a bien compris le message et a commencé à décliner la passion dans toute la gamme de produits. Je devrais peut-être lui souffler que l'essoreuse à salade... Quand je passe par là, que j'ai envie de me faire souffrir/baver/plaisir, je file au sous-sol de l'Inno de la rue Neuve, où le rayon Guzzini est assez bien étoffé. Mais tous les magasins de déco de bon goût en propose aussi.

Il suffit, le matin, d'un rayon de soleil et d'un coup d'oeil à mon Thermos rondouillard pour me donner la pêche aussi sûr que la tasse de café qu'il me tient au chaud.



Il suffit que je mélange une salade dans ce plat au carré arrondi et ça me donne envie d'inviter des amis.



Il suffit de quelques toasts ou verrines délicatement alignés...



Plus besoin de soleil, de chaleur, de vacances pour se sentir ailleurs. Mon appart avec la Guzzini's touch a des accents de dolce vita!


(ceci n'est même pas un billet sponsorisé. Juste que si vous avez envie d'offrir ou de vous offrir (ou de m'offrir ahah) quelque chose de joli, Guzzini c'est bien! Comment ça, vous aviez déjà compris? ;-) )

La danseuse contrariée

Je vous l'ai déjà à moitié avoué (et faute à moitié avouée est au quart pardonnée, n'est-ce pas?), dès que j'entends une musique un peu entraînante, je me mets à me dandiner en rythme. Ca donne de sacrés spectakk' sur le quai de la gare, quand mon mp3 me propose -euh, au hasard- Moskau des Dschinghis Khan ou Thriller de MJ. Je peux difficilement prétendre faire partie d'un flash mob à moi toute seule, mais m'en fous, j'assume. 










'Tention, hein, c'est discret: un pied qui tape vigoureusement la mesure, des mains qui soubresautent, un visage qui se tord au rythme de la musique et une bouche qui meumeume* les paroles. Rien d'obscène.

Evidemment, vous l'avez compris, cette folie de la chanson entraînante ne se limite pas aux quais de gare. Pourquoi le devrait-elle, d'ailleurs? 

Je me dandine donc chez moi, bien sûr, mais aussi -bien plus dur!- en voiture...

Oui oui, zavez bien lu, en voiture. Assise, donc. Et même en conduisant (les zenfants, ne refaites pas ce que la Madame dit, c'est trèèèèèèèèès dangereux).

Enfin, quand je dis que je me dandine en bagnole, c'est relatif. Je dandine ce qui est dandinable. En gros, le haut du corps. Et surtout les mains. Elles virevoltent, tournoient, soubresautent. Tapent sur le volant. Le torse se tord en rythme, la tête balance de droite à gauche. La musique à fond.

Tout ça resterait bien sûr de la sphère totalement privée -après tout, seul M. Léludemoncoeur subit la trémoussante que je suis- si ça ne m'avait pas valu une petite bizarrerie l'autre jour. Dandinant dans la voiture, en route vers la maison familiale (une bonne heure de trajet, ça donne le temps de shaker son booty, croyez-moi), je me fais dépasser par une voiture (normal) dont les occupants m'ont regardée bizarrement. Ben quoi? me suis-je dit.

Les pauvres m'avaient vue faire des signes de la main alors qu'ils me suivaient.

"A moi? A moi?" semblaient-ils se dire en me dépassant. Mais non, tizot', Waka Waka.










*du verbe meumeumer rendu célèbre par l'âne de Shrek.

mardi 24 août 2010

Vous êtes culottée, Carla!

Chère Carla B. (ou S., c'est comme vous voulez),

Alors là! Je suis sur le cul! Oui, le cul, parce que c'est bien de ça qu'il s'agit, je ne suis pas vulgaire pour rien, moi. Du cul, du cul, du cul! Et en l'occurrence, le vôtre.

Le vôtre, donc, sanglé dans un petit tailleur bon chic bon genre dont vous avez le secret depuis que vous êtes Madame la présidente (ça, et les ballerines, tiens donc...). Et barré d'invraisemblables... marques de culotte...

Nan mais oh! Oùsqu'on est, là?? Vous êtes pas un ancien top modèle? Vous êtes pas issue d'une bonne famille? Vous avez pas une garde-robe qui regoooooooorge de fabuleux petits tailleurs so Jackie O.?? Voilà, me semblait bien aussi...

Bon, ok, vous n'avez pas toujours été la reine du bon goût, choper nain-porte quel président français sous prétexte qu'il a des ray-ban et une rolex et le mettre dans votre pieu, c'est moyen. Vous marier avec lui après une demande à Disneyland, c'est limite limite. Mais enfin quoi? On ne vous a jamais rien appris sur les podiums?

Zallez pas me faire croire que vous êtes déjà une mémé à culottes gainantes? Mert' quoi! Vous n'êtes pas Madame Michu qui sangle son popotin cisaillé par sa culotte Trafic dans un training en éponge quand elle va au Cora! Vous êtes Carla B. (ou S. ça dépend), celle qui a sans doute déjà entendu parler du string, du shorty et de la culotte sans (hautes) coutures!

Je me suis gratté le coccyx toute la nuit (oui, restons près de la ceinture), et je vois deux explications possibles à ce fashion faux-pas:

1. Comme c'était à l'occasion d'une rencontre avec des prélats, vous avez peut-être voulu éviter une curée. Possible. Et ces messieurs ne sont pas censés pouvoir différencier un string d'un shorty, je vous l'accorde.

2. Ou alors, vous êtes devenue folle de messe. Moui, je ne vois que ça.

En fait, c'est évident comme euh... l'élastique au milieu de la fesse.



Note: une contrepèterie se cache dans ce texte, sauras-tu la retrouver?

dimanche 22 août 2010

Lumineux passeur

Mais mais mais... me goure-je ou n'avons-nous plus vu depuis quelques temps déjà quelque chose qui ressemble de près ou de loin à un épisode de la série de l'été? Une série en quatre épisodes d'un été qui n'a pas l'air décidé à jouer les prolongations, ça fait pas très sérieux, surtout quand on a ramené onze kilos de bouquins de ses déambulations parisiennes...

C'est peut-être ça, en fait, le problème: confrontée à un vaste choix, que lire en premier? Je crois que j'en suis à lire quatre livres à la fois (oui! quatre!). Tout en me morigénant un petit peu intérieurement parce que tous ces ouvrages ne sont pas forcément chroniquables ici.

MAIS ça y est, j'ai trouvé un bouquin que j'ai très très envie de partager avec vous, si vous n'avez pas déjà eu le bon goût et l'excellente idée de le découvrir par vous-même: "Le Passeur de lumière", de l'écrivain belge Bernard Tirtiaux. En plus, parler de vitraux un dimanche, c'est fort bien échu, vous ne trouvez pas?

"La lumière est diffuse", dit Rosal de Sainte-Croix au jeune Nivard de Chassepierre. "Elle est fugace, changeante, capricieuse. Elle a toutes les ruses. Jamais tu ne seras satisfait de ton ouvrage, si beau soit-il."

Cette première phrase du résumé en quatrième de couverture donne une idée assez précise déjà de ce que recèle le bouquin. L'histoire emmène Nivard de Chassepierre, au 12e siècle, de Huy, en bord de Meuse, vers Jérusalem et ses croisades. En chemin, il apprend l'art du verre et le sublime. Histoire de religion, histoire d'amour, histoire d'une passion pour ce métier de verrier.

Ce n'est pas un hasard, car Bernard Tirtiaux, outre son métier d'écrivain et d'homme de théâtre, est maître verrier lui-même. En survolant le livre pour me rafraîchir la mémoire, je me rends compte que le style peut sembler maladroit au début, mais on se laisse vite prendre par cette histoire, par cette quête du verre parfait, de la lumière apprivoisée. Et là, c'est sûr, Bernard Tirtiaux vous colorera les yeux et l'imagination.

Car comme le dit sa courte bio au dos du livre, "sa ferveur, l'amour de son art font qu'après avoir achevé Le passeur de Lumière, l'on ne regardera plus jamais un vitrail de la même façon..."

Moi, en tout cas, j'ai ajouté "apprendre l'art du verre" à ma "to do list avant de mourir" (à côté du suédois).




(Et si, après avoir lu -et aimé- "Le Passeur de Lumière", vous voulez poursuivre la découverte du sieur, foncez sur "Les sept couleurs du vent" et Aubertin d'Avalon)

samedi 21 août 2010

Le Chat 11 - Bonnes résolutions 0

J'avais dit que je n'en parlerais plus

J'avais dit que jamais je n'achèterais une boîte de Whiskas

J'avais dit que jamais je ne toucherais une boîte de Whiskas ouverte

J'avais dit que hors de question qu'il dorme à l'intérieur

J'avais dit que ça faisait trop de poils pour qu'on le garde

J'avais dit que c'était dégueulasse quand il glette

J'avais dit que je ne le caresserais plus puisqu'il me mord

J'avais dit que je me fâcherais si je le retrouvais dans la manne à linge

J'avais dit que je m'en foutais, des chats

J'avais dit que, moi vivante, jamais il ne dormirait sur notre lit

J'avais dit qu'on l'abandonnerait ici en partant





Eh bien, figurez-vous que je suis toujours vivante, que le chat a déjà dormi plusieurs fois sur notre lit (berk!), qu'un petit siamois est en train de prendre ses aises et ses quartiers chez nous, que ça m'émeut de le voir faire sa toilette (eh si!) et qu'il est hors de question qu'on le laisse tout seul en partant. Quitte à gueuler Pilouchet partout dans le jardin. Ce chat est diabolique!

De l'art délicat de trouver chaussures à son pied

Non! Rassurez-vous! Je ne vais pas vous écrire un énième dithyrambe de M. Léludemoncoeur, de ses qualités et de pourquoi c'est le meilleur. Non non! Aujourd'hui, on parle godasses, godillots, savates, ballerines, escarpins, tout ça.

Parce que....... *roulement de tambour*


Hier j'ai trouvé ZE ballerines!!!! (allez le choeur des filles: "hiiiiiiiiiiiiiiiiii!")

Attendez, rien de follement original genre "orange vernies avec des motifs indiens en plume", non. Des ballerines noires, même pas vernies, et même pas chères non plus! Et à ma pointure!

A toi dans le fond qui lève un sourcil en pensant "bon ok, elle a trouvé des chaussures, on va pas en faire un billet blog, si?" je répondrai que "si!" justement, parce que tu n'as jusqu'à maintenant aucune idée de l'effort que ça m'a demandé.

Les ballerines parfaites (et les chaussures parfaites en général), c'est ma quête du Graal à moi, mon parcours initiatique, mon énigme du Sphinx. Parce que oui, j'adooooooore les chaussures, mais oui aussi, je flashe toujours sur celle qui meurtriront mes petons. Et des petons comme ça, ce serait quand même dommage de les mettre au supplice, pas vrai?



Et pourtant, chaque fois je me fais prendre: "mais ouiiiii, je fais du 39, et si je me sens un peu serrée dedans, c'est parce que mes pieds sont tout gonflés, fait chaud, je marche depuis 2h... d'ailleurs, le 40 est trop grand, c'est laid, je flotte dedans". Résultat? J'embarque le 39, je reviens, toute contente de mon achat mais le sourire se transforme vite en grimace, genre méchante demi-soeur de Cendrillon.

J'ai essayé, hein, de marcher avec les mââââââgnifiques ballerines BeOriginal kaki vernies trouvées pas cher pas cher chez Dégrif, mais vous auriez dû me voir boitiller dans la rue des Tongres en tentant de faire bonne figure... Je ne vous raconte pas l'état de mes pieds (ensanglantés) quand j'ai enfin pu enlever ces engins de torture... J'ai retenté l'expérience une fois (je ne m'avoue pas vaincue du premier coup, didjûûû!) avant que ces belles-rines rejoignent définitivement mon étagère à chaussures, où elles dorment encore sagement.

Après une période d'observation, j'ai réessayé d'en acheter. Cette fois, j'ai jeté mon dévolu sur une jolie paire de Buffalo (rigolez pas, on est trèèèèèès loin de ces immondes chaussures à plate-forme que perso, je n'ai jamais portées huhu) rouges vernies (oui, encore). 39? Légèrement serrées, mais des chaussures, ça se donne, m'assure la vendeuse. Qui ne vient néanmoins pas vérifier si c'est la pointure qui vraiment me convient. Le 40 est à nouveau bien trop large, ça ne donne rien. Va donc pour le 39, que je ramène fièrement à la maison.

Avant de déchanter aussi sec. Même au lever, les pieds tout reposés (on pouvait décemment pas les soupçonner d'être gonflés...), ces chaussures restaient serrées. Et ayant encore en mémoire la triste expérience du passé, je les ai remises dans leur boîte aussi sec.

Oooh! Les ballerines n'ont pas l'apanage de la douleur! Mes chaussures à talons aussi ont développé de subtiles stratégies de torture: plante des pieds qui chauffe, délicates cloques douloureuses, brides qui frottent contre mes orteils... Interdiction de faire des kilomètres avec!

Un brillant psychologue décoderait tout ça comme un mal-être, l'incapacité de trouver une place ad hoc dans la société, le sentiment d'être soit trop petite soit trop à l'étroit face aux situations vécues. Sans doute.

Je pense plutôt que je suis une emmerdeuse qui s'ignore. Parce qu'en fait, la solution, c'est que je fais un 39,5. Et ça, ça ne court pas les rues (en ballerines)!

vendredi 20 août 2010

Une goutte d'eau pour les inondations

Hier, j'ai enfin fait un don au consortium 1212, celui qui récolte des fonds pour aider les populations sinistrées au Pakistan. Je ne dis pas ça pour me vanter. Au contraire, j'ai un peu honte, en fait. Honte de ne l'avoir fait que maintenant.

Je m'étais déjà émue du tsunami et du sort de ces populations dévastées. Il fallait faire quelque chose, pensais-je. Sauf que je me suis contentée de le penser. Pareil en janvier, quand Haïti a été déchirée par un tremblement de terre. Tous ces morts, tous ces blessés! CA, ça méritait d'y aller de son don. Mais de "tout à l'heure" en "plus tard", vous l'aurez compris, Haïti n'a pas eu mes sous.

Alors pourquoi le Pakistan? I dunno, en fait. Peut-être que j'avais assez procrastiné? Peut-être aussi que ces 15 millions de personnes touchées par les inondations m'impressionnent.

Oui oui, 15 millions, vous avez bien lu. Moi, quand j'ai entendu pour la première fois ce chiffre à la radio, j'ai ri du journaliste: "ouais! c'est ça, t'as ajouté au moins un zéro au décompte, mon vieux!!" Quinze millions, c'est énorme, c'est comme si tous les Néerlandais étaient touchés (à un million près). Plus que la Belgique et le Luxembourg réunis. Un habitant de France métropolitaine sur quatre. Près de 5 millions de personnes n'ont plus de toit. Ca fait plus de la moitié de la population haïtienne.

Et pourtant, les ONG peinent à lever des fonds. C'est sûr que le Pakistan, c'est pas méga sexy. Haïti, déjà, yavait pas beaucoup d'Occidentaux, la vague d'émotion (jeu de mots bien pourri) avait déjà été moins forte que pour le tsunami (faut dire que là, des Occidentaux faisaient partie des victimes). Mais bon, plus de 100.000 morts, une capitale dévastée et de nombreux orphelins, ça aide quand même à récolter des fonds.

Ici? C'est les vacances, les gens sont pas là. Et puis ces inondations se passent dans un pays obtus, dont on ne sait pas très bien de quel côté il se range (terroriste ou pas terroriste?). Mais 15 millions de sinistrés, quand même... Comment c'est possible? Le fleuve en crue (l'Indus) traverse tout le pays du nord au sud et se situe plus ou moins au milieu du pays, vous voyez un peu le carnage?


Alors voilà, sur le site du Consortium, il y a moyen de donner en ligne, en cinq étapes très simples. C'est même pas ruineux, via ce système-là ils acceptent les dons à partir de deux euros. Deux euros, moins cher que le plat le moins cher dans la machine au boulot, moins qu'un sandwich à la sandwicherie du coin. Mais 2 euros par personne, ça fait 22 millions d'euros rien que pour la Belgique.

Et si vous préférez passer par votre PC banking, il y a aussi des numéros de compte tout simples:

Le Consortium (regroupe Caritas International, Médecins du Monde, Oxfam-Solidarités, Handicap international et Unicef Belgique): 000-0000012-12
Médecins sans Frontières: 000-0000060-60
La Croix-Rouge (belge): 000-0000016-16

La Croix-Rouge française lance elle aussi un appel aux dons

Voilà, c'est peut-être pas grand chose, un petit billet blog, un petit don. Mais les petits ruisseaux font les grandes rivières. Demandez-leur ce qu'ils en pensent, à Islamabad!

jeudi 19 août 2010

Du soleil easy game dans l'assiette

Le jeudi, c'est pâtes (quoi, pas chez vous?) alors j'avais envie de partager la recette encore testée et encore approuvée ce midi a casa: les pâtes aux légumes méditerranéens.

Disons-le en préambule: les ceusses qui habitent en Belgique seront favorisés. Faut bien qu'il y ait un avantage à vivre ici.


Pour réussir cette recette il vous faut:
- du gyros (moi je prends celui à la volaille de chez Colruyt*, à tomber parce qu'il y a plein de légumes dedans, miam!). Combien? Ca dépend de combien vous êtes, hein. Mais disons 500 à 750 grammes pour deux, histoire qu'il en reste encore une lichette pour le lendemain midi ^^
- des pâtes grecques ou risone (pâtes courtes ressemblant à un gros grain de riz)
- des légumes méditerranéens (et c'est ici que les Belges sont de nouveau favorisés, car le sachet "légumes méditerranéens" surgelés disponible chez Colruyt aussi est juste parfait; pour les autres, il "suffit" -huhu- de découper en petits cubes deux tomates, une (demi) courgette, une (demi) aubergine, un oignon, un poivron rouge et un poivron vert) (effectivement, c'est plus facile en surgelé)
- des olives vertes dénoyautées
- un cube de bouillon de légumes (dégraissé)

+ faites revenir le gyros dans une poêle (pas besoin de matière grasse si la poêle est anti-adhésive)
+ faites dégeler les légumes à feu doux (faut qu'ils cuisent, quoi)
+ faites chauffer de l'eau avec le cube de bouillon. Une fois qu'elle bout, plongez-y les pâtes grecques et laissez cuire le temps indiqué sur le paquet

+ une fois que les pâtes sont cuites, égouttez-les puis mélangez-les aux cubes de légumes. Ajoutez les olives coupées en rondelles.

+ servez les pâtes avec le gyros par-dessus.

(et gardez-en une part pour le lendemain au boulot: réchauffées, elles sont au moins aussi bonnes :-) )



PS: désolée qu'il n'y ait pas de photos mais mon GSM ET l'appareil photo m'ont lâchement lâchée pendant la préparation et puis après ben... on avait tout mangé



*je vous avais prévenus: les Belges sont éhontément favorisés, Colruyt c'est une chaîne de grands magasins belge.

mercredi 18 août 2010

Le doux rêveur qui décrocha la lune

D'abord, il y eut cette pensée saugrenue, en voyant une porte: "Mon Dieu! Sans doute un gothique..." On était aux alentours du 15 septembre 2003 et j'étais encore fort sotte et niaise à cette époque-là. Je n'avais encore jamais entendu parler de jeux de rôles et n'avais que peu lu de l'anglais ancien. "Ye be warned" sur un kinda-parchemin ne pouvait donc qu'avoir été écrit que par un égorgeur de poulets sur des tombes.

Mais derrière la porte -surprise!- , le grand à la casquette et aux baskets tellement grandes qu'on aurait dit des "sauvez Willy" miniatures n'avait pas le style de l'emploi. Et des surprises, il en réserverait d'autres...

Funambule, il compensait une année "sérieuse" en sciences (avec tous les cours en anglais sivouplé!) par un attachement à la pataphysique.

Avec lui, j'ai fait le tour du monde en 80 boîtes de Pringles. Il a soigné mes peines de coeur et mes gueules de bois à coup de croûtes de pizza (et parfois de canard). Il m'a offert du temps et, souvent, sa connexion internet. Il a été le témoin plus que privilégié de nos premiers émois, à M. Léludemoncoeur et moi.

Il est celui qui part à la mer sur un coup de tête, à dix heures du soir. Il est celui qui peut vous faire déclamer un poème fervent à un pavé, celui qui sauve les nains de jardin et les parque dans ses toilettes.

Mais le funambule a fini par tomber du côté culturel de la force. En assumant son envie de montrer les côtés positifs de sa ville, La Louvière. De prouver que tout n'y est pas décrépit, que la vie culturelle y couve comme un feu dansant, que le noir des terrils se teinte de rock.

Il a persévéré, il a pris des photos, aidé des groupes à enregistrer dans son studio, bricolé dans le garage familial sous le regard bienveillant des parents. Ils ont eu du flair de le laisser faire ce qu'il aime, sans trop le juger, en lui laissant le temps.

Car son travail de mise en valeur de la beauté de cette région et de ses habitants a fini par rencontrer un interlocuteur de choix: Franco Dragone, le plus américain des Louviérois, qui lui a offert la possibilité de photographier l'opéra urbain créé pour La Louvière, Décrocher la lune.

Il faut voir son travail, l'émotion que transmettent ses photos. Franco Dragone ne s'y est pas trompé, puisqu'il a continué à suivre son travail et à lui proposer des collaborations. Photos de répétition de spectacle, joliment compilées dans un livre qu'il édite à son compte, pour "montrer à Franco". Le culot, ça peut payer.

Et ça paie! Petit à petit, il hante les couloirs de Dragone Productions, met en lumière les métiers que le bâtiment abrite (on en reparlera certainement) et puis se voit proposer de partir à Macao "couvrir" les répétitions du spectacle The House of Dancing Water. Si son travail n'avait pas plu, il serait vraisemblablement rentré en Belgique à l'heure qu'il est. Mais voilà, Macao, maintenant, c'est jusque mi-septembre et avec de nouvelles responsabilités en sus.

J'avais donc envie de tirer mon chapeau à ce bambino du Centre, qui ne s'est pas contenté des étoiles et finit par décrocher la Lune.

Mon Ami Mehdy.

mardi 17 août 2010

L'homme, expert du ménage (ceci est une fiction)

Si vous lisez ce blog depuis plus de quatre jours, vous commencez à entr'apercevoir l'hypothèse que je puisse, peut-être, être intéressée par les questions de place de la femme dans la société et que je puisse tiquer quand j'ai la vague impression d'être confrontée à des cas de sexisme ou de clichés sexistes.

Pouvais-je donc continuer encore longtemps à blablater écrire sans parler de l'endroit qui fait la plus belle place aux clichés sexistes (j'ai nommé la pub)? Non, je ne crois pas.

Ici, mon attention a été attirée par Naàlia qui, sur sa page Facebook, regrettait une pub radio où des petites filles se projettent dans l'avenir à travers... leur futur mari!! "Et moi quand je serai grande, mon mari découvrira une planète et il lui donnera mon nom!" "Moi, quand je serai grande, avec mon mari on aura plein de chevaux!" "et moi quand je serai grande, mon mari aura l'internet illimité".

Bel objectif dans la vie, les filles!! (et surtout les gars qui se cachent derrière cette pub, en fait) Parce que c'est impossible pour une fille de découvrir une planète, d'avoir un grand haras ou l'internet illimité autrement que par procuration, ou quoi? Belle mentalité! Ca n'a peut-être l'air de rien -après tout, utiliser des enfants dans les pubs pour vendre les produits aux grands, c'est une technique vieille comme le monde de la télé et ça a fait ses preuves...- mais finalement, l'agence de pub (et les créatifs qui sont derrière) tentent d'émouvoir en se basant sur ce bon vieux cliché: "bon, pourvu qu'elle catche à mâle, mais qu'elle en catche un bon, hein! Faut de l'ambition dans la vie, les filles!" Celles-ci, pas de doute, elles en ont! (Ou pas)

Mais Belgacom n'est pas le seul à utiliser le poncif de cette bonne vieille (enfin, façon de parler) fille dépendante de son mec. Regardez les pubs pour des produits de nettoyage: ce sont souvent des femmes qui font le ménage, on est d'accord? (oui, sauf le type qui ne gratte/frotte/étale pas sa tache et la met directement dans la machine, mais lui c'est un pro, j'y reviendrai). Donc la nana elle frotte, elle récure -avec le sourire, faudra qu'on m'explique :-/- jusqu'à ce que...


CATASTROPHE!!! Elle tombe sur une tache récalcitrante/du gras/des joints qui fuient/du calcaire/des microbes!!! La fille, elle prend un air horrifié tout en lâchant sa raclette des deux mains... Elle ne sait plus quoi faire...

Sauf qu'heureusement, c'est à ce moment-là que SuperLavette-le-sauveur arrive avec la solution au problème de Pauvre Fille (appelons-la comme ça). SuperLavette a réponse à tout, dans sa chemise impeccablement repassée. C'est lui qui va t'expliquer comment Cilit Bang désincruste la crasse (en plus, il arrive à dire ça dix fois très vite, l'est trop fort!), qui va t'emmener au coeur des fibres pour voir la tache en grand, qui va sortir sa bouteille d'Antikal en te regardant en rigolant genre "du calme, ma fille, je vais te déboucher ton tuyau, ahahah".

Or, je sais pas chez vous, mais chez moi, j'ai beau chercher, pas de SuperLavette à l'horizon. Enfin si, ya Lavette-en-chef (aka M. Léludemoncoeur) qui fait des doudouces au chat (sans dégrafer son corsage, si-vous-voyez-ce-que-j'veux-dire) pendant que je teste le Vileda Ultra-Maxx accompagné des 15.000 produits qu'il a acheté "pour tester" parce que SuperLavette les conseillait. Tu lui demanderais la composition du machin tellement-corrosif-que-deux-semaines-après-t'en-pleures-encore qu'il resterait coit (sans tréma, merci) mais si SuperLavette l'a dit, c'est que ça doit être vrai.

Ya la version féminine et moins cool de SuperLavette aussi, dans les pubs: la belle-mère. Celle qui va t'esspliquer comment s'que tu dois faire pour que ce soit aussi propre que chez elle. Trop cool!

Ah! Et je ne vous parle pas de la pub Electrabel avec les enfants ("Investing today for tomorrow"). Oui, celle-ci:

ect>


Vous avez remarqué? A part la gamine qui change une ampoule, tous les métiers "de mecs" sont occupés... par des mecs. Qui sont ravitaillés en biscuits et chocolat chaud... par une fille. Et les filles, c'est donc juste bon à servir la soupe, écouter l'ingénieur qui présente un exposé, se faire siffler en rue par des camionneurs. Monter une éolienne ou des panneaux solaires? Conduire un camion? Isoler un toit? Mais ne rêve pas, petite! C'est des trucs de mecs!


Le pire, c'est que visiblement, cette pub a été conçue par une femme. Comme quoi, souvent, l'"ennemi" vient de l'intérieur...

Ferme ta bouche quand tu manges!

Petit billet en forme de confession au moment du déjeuner au boulot, déjeuner qui me fait penser à une situation redoutée et vécue hier.

Je DETEEEEEESTE les bruits de bouche émis en mangeant ou en buvant! Les "sluuuuurps", "crontch crontch" et autres "mttta mttta"*. Si je fais mon coming out aujourd'hui, c'est que je sais qu'on ne risque pas l'opprobre publique en l'avouant, si j'en juge par le fait qu'elle continue à avoir des amis malgré ce billet.

En fait, ça m'insupporte tellement que je suis à chaque fois tentée de quitter la table (mais je le fais pas, hein, je suis bien éduquée). Parfois, c'est très sournois. Tenez, mon collègue F. Il commence par manger normalement, mais sur la fin, il mange la bouche ouverte, faisant du bruit -subtilement, certes, mais ça s'entend. Et ça me rend diiiiiiiiingue.

Mes soeurs, j'ai réussi à les dresser. Ok, la table familiale s'est parfois transformée en scène de tragédie grecque. Le moindre "slurps" malencontreux provoquait un hurlement à la hauteur de l'outrage. Elles ont pas fait les malinoises longtemps, les Massoeurs! Dans la famille, plus personne ne mord sur sa fourchette, tout le monde mange bouche fermée et... silencieusement. Ca repose.

Bon, je veux bien excuser les ceusses qui ont un rhube et donc un dez bouché: c'est vrai que le combiner à une bouche fermée, c'est la mort quasi assurée. Mais pour les autres, pas de quartier! (Et manger des spaghettis n'est pas une excuse, non!)


Bon, j'espère qu'avec tout ça, je ne vous ai pas coupé l'appétit... Bon app', les gens (mais en silence!!)!



*transcription phonétique, faut m'excuser :-)

lundi 16 août 2010

Réflexion de fin de journée

Ca devient de plus en plus dangereux d'aller à la toilette au boulot: un spot sur deux est pété et quand on sait qu'il faut en plus traverser un couloir étroit pour arriver à la pièce ad hoc, je dis que je ne voudrais plus m'y risquer seule le soir. Déjà que ces toilettes n'étaient pas très kikoolol de base, alors maintenant vous imaginez le truc bien glauque, hein? (et le savon pue)

Ceci était donc une réflexion de fin de journée pas hyper productive (sauf sur ce blog où vous avez été inondés de messages). (et on ne cherche pas de lien avec le paragraphe ci-dessus, merci) (je ne vais pas écrire le nom de la pratique sexuelle bizarre à laquelle on pense tous, sinon je vais me choper les copains de celui ou celle qui a cherché "sous-vêtements cuir" et qui a atterri sur mon blog...)

Tout ça pour dire également qu'il me reste pleeeeeeiiiiiin d'idées à partager avec vous, pour tenir au moins... euh trois jours si je continue au rythme de trois billets quotidiens. Soyez heureux!

Je dirai aussi que ma Môôman se met au postage de commentaires sur mon blog (coucou Môman!). Est-ce que c'est un label de qualité? :-)

Et, enfin, que j'ai écrit un billet avec des histoires de toilettes dedans, qui fera donc certainement plaisir @Waldorf_be. Il ne me reste donc plus qu'à tirer ma révérence de cette journée qui s'est tirée en longueur.

Une dernière confession? Aujourd'hui, les blogs de filles m'ont sauver! :-)

C'est touuuuut!


(Oui, mon cerveau s'écoule vraiment par mes oreilles et mon nez...)

Seize the day, pluk de dag... carpe diem, quoi!

"Les Espagnols, ils sont tous chiants, et Madrid, ya rien à voir! Il y fait trop chaud en été et trop froid en hiver!"

Quand le copilote, dans l'avion, m'a asséné ça, je me suis racrapotée (eh oui! racrapotée! je dis c'que j'veux, d'abord! :D ) sur mon mini-siège et j'ai pas cherché à le contrarier plus: après tout, on n'était pas loin de l'aéroport de Madrid et il y avait déjà suffisamment d'éléments contraires (du vent, par exemple) pour que l'atterrissage soit rock 'n roll.

J'ai gloupsé ma salive. Après tout, en un an et demi, la capitale espagnole avait peut-être changé du tout au tout. Peut-être que la Puerta del Sol était désormais envahie de voitures dont les chauffeurs sortiraient pour s'insulter -voire plus si affinités- que la Plaza Mayor avait été défigurée à l'acide sulfurique, que les métros s'étaient décrépits d'un coup, bref que la jolie Madrid à peine effleurée la fois passée était en fait la méchante belle-mère, celle qui ressemble à une sorcière.

Un petit passage dans la Calle Mayor puis sur la plaza du même nom m'a rassurée: Madrid en août, c'est comme Madrid fin février, avec le soleil en bonus. Moi, je trouve tout à fait mon bonheur dans cette place baignée de soleil et bordée de terrasses où on peut discrètement mater mecs et filles (pour les looks, hein, coco!) en se faisant brumiser tranquillou.

J'ai également adoré aller m'encastrer sur la micro-terrasse de la Casa de Granada, un restaurant à tapas/raciones niché au 6e étage d'un immeuble qui ne paie absolument pas de mine. Y siroter un des verres de tinto de verano en savourant la chance d'avoir réussi à choper cette place où, certes, on est coincé entre des fumeurs, mais où on peut aussi profiter des derniers rayons du soleil d'août. Où on peut grignoter des patatas bravas, des calamars frits, une salade à l'avocat et aux crevettes et des ailes de poulet en constatant que oui, avec trois raciones, on en a plus qu'assez. Où on peut apprécier que les serveurs, malgré le succès de l'endroit, vous disent de prendre votre temps pour terminer votre deuxième troisième verre de tinto de verano.

Je sais pas vous, mais moi, rien que ça, ça me rend Madrid extrêmement sympathique.

Plus tard, au moment de revenir, autre conversation au détour de laquelle on me lâche "oui, fin bon... Bruxelles, ya quand même pas grand chose à y faire... en tout cas pas pour rester plus que quelques heures..."

Je suis à nouveau restée scotchée. QUOI? Rien à voir à Bruxelles?? On m'aurait menti? Mes yeux m'auraient menti? Ben ça... Entre les bars et les restos du quartier des Halles, les ruelles des Marolles, la majesté du Palais de Justice et du Cinquantenaire, l'ordre et la droiture du quartier royal, les pliés et déliés des maisons Art Nouveau, non, c'est sûr, il n'y a rien à voir à Bruxelles... Et en entrant en train dans la ville par le Nord, j'ai aussi aperçu l'Atomium, Notre-Dame de Laeken, la basilique de Koekelberg et j'en passe.

Mince, me suis-je dit: il y a donc des gens qui ne voient pas les beautés qui nous entourent. Qui ne lèvent pas le nez pour voir dans une façade un détail qu'ils pourront s'imaginer être les seuls à avoir vu. Qui ne s'enthousiasment pas pour ce troquet-qui-paie-pas-de-mine-mais-où-la-bouffe-est-à-tomber. Qui ne s'amusent pas à compter les brins d'herbe du parc ou les nuages qui passent au-dessus de leur tête (et à trouver les formes de ces nuages!). Qui sont donc tout simplement incapables de s'arrêter et de se dire "eh bien putain! J'ai sacrément de la chance d'être ici, maintenant, parce que c'est vachement beau!"

Dommage, non?

Pourquoi je ne parle pas du temps qu'il fait

Un petit billet rapide avant un plus long tout à l'heure - son cousin d'ailleurs - parce que ce week-end, je suis allée fouiller sur mon ancien blog.

Je ne l'ai pas vraiment fait par hasard: les trips "nostalgico-nostalgiques" c'est pas trop trop mon truc. Je me suis juste rappelé que j'avais écrit un billet sur le temps qu'il fait, un jour où j'en avais eu marre d'entendre les gens se plaindre.

Et je peux vous dire que Facebook et Twitter démultiplient le phénomène.

Voici donc l'article en question. Rendez-vous dans deux petites heures maintenant pour le (vrai) billet du jour.

dimanche 15 août 2010

Madrid, j'en perds le sommeil

Hello! je suis reviendue de mes pérégrinations madrilènes zé autres et j'avoue que je ne suis pas mécontente. Parce qu'il m'a terriblement manqué!

Chaque fois que je pars sans lui, je me raisonne en me disant qu'il ne remarquera même pas mon absence, que je peux tout à fait m'amuser sans lui. Mais à chaque fois, il faut bien que je le constate: ce n'est pas pareil. J'avance l'air un peu hagard, l'air chagriné de celle qui a perdu quelque chose.

Et c'est un peu ça, finalement: j'ai perdu le sommeil. Ben oui! il n'était pas là, près de moi, pour m'accompagner dans ce long glissement vers les rêves, lui qui ne me fait jamais faux bond d'habitude. Oh! J'ai bien essayé d'en étreindre d'autres, mais ce n'est pas la même chose. Lui seul sait ce que j'aime.

C'est à tel point, ce manque, que je me suis dit que j'achèterais bien un sac Longchamps plus grand pour l'emmener en catimini avec moi "oooooh ouii! emmène-moi avec toi!" Je sais qu'il le voudrait, même s'il ne le dit pas - il a d'la pudeur. J'ai regardé, à l'aéroport, les différentes tailles de sacs.


Et puis j'ai rougi: qu'est-ce qu'ils diraient, au contrôle de sécurité, en me voyant mon oreiller passer aux rayons X, hein?

jeudi 12 août 2010

Le positif du négatif

Deux fois par mois, je vis une vie en négatif: je m'endors quand vous vous levez et commence à travailler quand vous commencez à penser à votre lit douillet. Trois nuits sur la semaine (et ce n'est pas ma peau contre sa peau puisque je ne suis pas avec lui). Vous levez un sourcil mi-inquiet, mi-admiratif genre "wow, moi je pourrais pas..."? Vous n'êtes pas les seuls. Et pourtant...

Je n'ai rien d'un oiseau de nuit. Mes anciens cokotteurs* pourront vous le confirmer: en examens, je me levais à 6h et allais religieusement dormir à 21h. (Sauf vers la fin, où j'étais systématiquement à la bourre. Mais ce n'est pas le propos). Je suis une lève-tôt et une couche-relativement-tôt-aussi. Je raconte mes rares nuits blanches comme d'autres montrent leurs blessures de guerre, avec une forme de fierté et de souffrance contenue dans le regard.

Vous pensez donc bien que quand ils ont annoncé, au boulot, qu'on allait refaire les nuits nous-mêmes, après dix ans de sous-traitance, je ne me suis pas dit que ce serait "finger in the nose". Je me suis juste dit qu'il fallait ce qu'il fallait, et qu'après tout, un service de qualité méritait peut-être bien qu'on sacrifie un peu son confort personnel. Oui, je sais, mon abnégation frise la folie.

Et puis, après quelques soubresauts, le système actuel de trois nuits s'est mis en place et, pour continuer dans ma logique, je me suis portée volontaire pour assurer deux séries par mois (six nuits, donc, si vous êtes forts en calcul mental). Pour l'instant, ça se résume à une semaine sur deux. Je ne vous raconte pas les regards de commisération, les petites tapes sur l'épaule genre "t'as bien du courage". On aurait dit (et parfois, on dirait toujours) que je viens de me porter volontaire pour l'Irak, rien que ça.

Et pourtant... ce système me convient, ou en tout cas j'en ai pris mon parti. Je me rends compte que j'ai de la chance, finalement, de ne faire "que" trois nuits, deux fois par mois. Car toutes les nuits que je fais, je retrouve les femmes de ménage. Les mêmes, à chaque fois. Et elles, elles sont là six nuits par semaine, toutes les semaines. Elles ont le nez dans les détergents, dans la crasse, elles portent des caisses remplies de papiers et de journaux, elles rangent la vaisselle que les employés ont laissé traîner pendant la journée. Elles sont les petites mains qui permettent de retrouver, chaque matin, un lieu de travail relativement propre. Toutes les nuits, toutes les semaines. Pour un salaire, j'imagine, nettement inférieur au mien.

Après ces trois nuits, moi, je suis en week-end. Le mercredi, à 6h30, je sais qu'à moins d'oublier mon GSM, je ne reviendrai plus au boulot jusqu'au lundi d'après. Avouez qu'un week-end de cinq jours une semaine sur deux, ça a des avantages.

Surtout quand on a une soeur hôtesse de l'air, qui vole vers les principales villes européennes et qui, de temps en temps, doit y passer une ou deux nuits. Et qui vous glisse négligemment "jeudi, je vais à Madrid et je reviens samedi matin, il fait super chaud là-bas et l'hôtel a une piscine". Euh... perso j'ai pas hésité longtemps. "Euh, Massoeur, justement, je suis - huhu - en congé de jeudi à samedi, j'peux v'nir avec toiiiiii?"

Allez hop, emballé c'est pesé! On dormira dans la même chambre de l'hôtel payé par son boulot, on ira manger des raciones et des bocadillos de jamòn, on profitera de la vie madrilène et du soleil, ce sera chouette.

Alors rien que pour cette petite escapade impromptue entre soeurs, oui je l'affirme: la vie en négatif, c'est positif aussi!



*pour les Français(es) on ne parle pas de poules, mais de coloc' des études :-)

mardi 10 août 2010

Chantons la mélodie du bonheur sous la pluie, Dolly!

Dans mon iPod, entre les Muse, Michael Bublé et autre Vanessa Paradis, il y a quelques chansons particulières: des chansons de comédies musicales. Que je suis toujours tentée de chanter à tue-tête* (oui, dans le métro aussi).

Parce que, de mémoire de midinette, je crois que les "musical" sont mes films préférés, depuis toute petiote. Passons les Disney dont on connaissait toutes les chansons par coeur, j'aime les films qui ont donné (ou viennent d') une comédie à Broadway. Je kiffe les chorés, je fonds devant des claquettes, je virevolte sur les paroles. Venez pas vous étonner que le moindre gramme de violence dans les films me fasse tourner de l'oeil. La comédie musicale est un monde presque aussi sirupeux que les chansons qui l'émaille. Oh! bien sûr, il y a des tensions, sans quoi je crois que même la musique n'arriverait pas à nous tenir éveillés, mais du sang, que nenni!

Dans mes références culturelles de-mon-enfance, il y a d'abord La Mélodie du Bonheur, avec Julie Andrews et Christopher Plummer. "Doo, le do il a bon dos, ré rayon de soleil d'ooooor" eh oui! Qu'est-ce qu'on a pu les chanter et rejouer le film dans nos chambres d'enfants avec mes soeurs. Bon, j'avais de la chance, étant l'aînée, je pouvais choisir d'être Lisl, la fille aînée de 17 ans aux yeux plus limpides que la mer des Caraïbes. Comme à l'époque, j'étais oie blanche jusqu'au bout, les scènes de baiser (oui, de baiser, vous n'imaginez quand même pas qu'il y ait une scène de baise??) m'embarrassaient au plus haut point et je détournais pudiquement le regard. On est con, non, quand on a huit ans?

Autre graaaaand classique de mon enfance, Hello Dolly... Aaaaah! Le New York de 1895, les toilettes magnifiques, les chapeaux, la musique... Ce film me fait fondre encore aujourd'hui. Et si à 10 ans je ne saisissais pas toutes les subtilités des plans machiavéliques de Dolly Levy pour attirer un riche homme d'affaires dans ses filets, la musique, les costumes et les chorégraphies suffisaient amplement à mon bonheur.



Devinez qui se cache derrière ces chorégraphies? (je vous interdis de quitter cette page pour aller tricher sur Wikipedia! :D ) Gene Kelly!

Gene Kelly que j'ai découvert le jour de sa mort, le 2 février 1996 (j'avais 13 ans). Ce soir-là, la RTBF a eu l'excellente idée de diffuser Singin' in the rain en VOSTF (version originale sous-titrée français, pour les sous-titres) et j'ai eu la non moins lumineuse idée d'enregistrer (à l'époque, on utilisait des VHS oooooouuuuuh!). Singin' in the rain est devenu mon film favori, vraiment le préféré de chez préféré, celui que je peux regarder 4 fois d'affilée sans me lasser. Et avec lui Don Lockwood, Lina Lamont, Kathie Selden et Cosmo Brown.



Ce film est bourré d'humour, d'ironie, de toilettes de rêve, avec une histoire sympa et une musique... à tomber. Bon, il paraît que pour les acteurs qui ont tourné avec Gene Kelly, c'était moins drôle, le sieur se montrant souvent tyrannique. Mais l'ensemble donne tellement bien que, 14 ans après sa mort, on peut l'absoudre, non?

Quand je me précipitais sur le lecteur vidéo pour remettre une nouvelle fois Singin' in the Rain en version originale (les sous-titres étaient très mauvais, en fait), mes soeurs protestaient vigoureusement. "Oooooh! mais tu nous emm*rdes avec ton film à la noix!! en plus on comprend rien!!"


Je ne vous raconte pas comment moi, j'ai protesté le jour où ma soeur a reçu avant moi le DVD de Singin' in the rain. "Il est trop bien ce film", qu'elle a dit. Nul n'est prophète en sa famille, c'est dit.




*essaie de le dire vite, une fois, pour voir :-)

lundi 9 août 2010

Opération boudin noir

Cette fois, c'est décidé: j'arrrête de me lamenter, de soupirer, et j'attaque le problème à bras-le-corps. Oui, c'est bien de corps qu'il s'agit et des quatre foutus kilos qui s'accrochent au mien.


Quatre? Oui, quatre, et arrêtez de lever les yeux au ciel, c'est du sérieux. Ces quatre kilos m'empêchent d'évoluer avec grâce dans la superbe robe Karen Millen achetée comme un investissement aux soldes de janvier "parce que je trouverai certainement une occasion pour la mettre (du moins j'espère...)". Cette occasion, mon amie Flo me l'a offerte sur un plateau quelques semaines plus tard, en nous annonçant son mariage pour début octobre. Octobre, c'est parfait pour porter une robe d'hiver à courtes manches!

Oui mais voilà, il est loin, le temps où je pavoisais en pensant avoir repris mon poids en main... depuis des mois, semaines après semaines, je fais l'autruche. Oups, je n'arrive plus à rentrer dans ce jean's trop large il y a un an? Pas grave, je l'écarte de la sélection! Ma chemise me boudine? Bonjour les tuniques larges!

Cette technique a du bon, certes, sauf que dans ma penderie, la petite robe-sexy-en-diable, elle, n'a pas pris de kilos. Elle n'est pas extensible à l'infini, elle, et sa ceinture en cuir noir me nargue: "eh! toi! t'es sure que tu arriveras encore à me porter?"

Un jour, j'ai relevé le défi et je... gnîîîî... l'ai.... mmmpppffff... mise *arrêtons de respirer*


Tous en choeur: "OooOoOOoooooh le beau boudin noir!!"


Moui, l'essai ne fut donc pas très concluant. Ok je pouvais remonter la fermeture éclair mais il m'était alors impossible de bouger. M'asseoir? N'y pensez même pas! Danser sur YMCA? Encore moins. Or, pour aller à l'église et puis à une fête de mariage, pouvoir s'asseoir et danser sur YMCA, c'est quand même un minimum, non? (non, on ne va pas chanter YMCA à l'église!!) Et je ne vous parle même pas de porter des sous-vêtements: je suis sure qu'on pourrait lire la marque tellement la robe est moulante.

Donc, pour pouvoir rentabiliser mon achat (et accessoirement porter cette robe (qui me rend) absolument renversante), il fallait absolument s'attaquer au problème.

Depuis une semaine, j'ai donc renoué avec le stepper (vivent les fesses d'acier!), le yaourt 0% aux fruits frais, le comptage approximatif des points et la réunion M&M's (Meight Matchers (c), souvenez-vous). Il me reste deux mois pour perdre ces satanés kilos et je vous prends à témoin. Je connais le pouvoir du blog: autrefois, il m'a permis de vaincre ma timidité pour entrer dans une salle de sport.


Alors voilà, je vous promets que le 3 octobre, je publierai une photo de moi dans cette robe... boudin ou pas. Mais plutôt pas.

samedi 7 août 2010

Cinquante et des poussières

Ah! Quel plaisir! Franchement, les amis, je prends de plus en plus mon pied à venir par ici (vous) parler de tout et de rien. Hier, j'ai publié mon cinquantième billet, le temps file quand on s'amuse!

Bon évidemment, tout n'a pas été un long fleuve tranquille, ce serait trop facile: ya eu des longs silences, quelques doutes, mais au final, je suis quand même très très contente d'avoir recréé un blog et de me replonger dans la blogosphère.

Facebook et un certain manque d'inspiration avaient eu raison de mon ancien chez-moi. J'avais fini par m'essouffler, à force de publier en instantané mes pensées, jeux de mots et autres humeurs sur Facebook. Twitter n'a pas arrangé les bidons.

Mais aujourd'hui, je découvre l'interaction entre tous ces moyens de communiquer. Je découvre le plaisir de partager une humeur sur mon blog, de la répercuter sur Facebook, Twitter et Hellocoton et de voir naître les réactions ou discussion sur l'un ou l'autre. Ca m'apprend beaucoup, j'aime cette impression de progresser dans la maîtrise de ces outils de partage et de communication, même s'il me reste encore beaaaaaauuuuuucoup à apprendre.

J'avais également arrêté mon ancien blog parce que je ne savais pas trop qui le lisait, je ne savais pas vraiment à qui je m'adressais. Aujourd'hui, j'en ai déjà une idée plus précise. Ainsi, je salue notamment ma maman, ma tante, mes soeurs, les copines-que-je-connais-depuis-toute-petite. Peut-être même qu'un ou une collègue a déjà atterri ici. Ca ne m'effraie plus, puisque je suis fière de (la plupart de) ce que j'écris. Bon ok, j'ai pas affiché l'url de So Fille! sur la porte d'entrée du bureau mais celui qui googlerait ("oh tiens! qu'est-ce qu'il y a sur toi sur le net?") trouverait à coup sûr.

Alors bien sûr, parfois, ça donne des situations un peu bizarres. L'impression de conversations jamais commencées mais qui continuent, vous voyez? "Quand on était à Paris, j'ai acheté une jolie veste..." "ah oui! Ta veste chabadabada!!" "Euh... oui, celle-là même, hum bon ben tu connais la fin de l'histoire, alors..." *grand blanc* Ou "Dis?? C'est quoi cette histoire d'Italien? M. Léludetoncoeur s'est fait contrôler par un policier?? Non parce qu'on se demandait avec Grand Loup..."*

Mais j'arrête de gloser sur mon nombril web, vous conseille d'aller aussi faire un tour sur les blogs de mes copines Hellocoton (vous pouvez les voir dans la petite fenêtre ad hoc sur le côté droit) et dans la liste des blogs que j'aime. Mais n'oubliez pas de revenir me voir de temps en temps, hein! Même toi qui me lis à Chicoutimi (Canada), à Shibuya (Japon), à Brisbane (coucou Cécile!) ou à Souvret (Belgique).

Je nous souhaite en tout cas encore beaucoup de bons moments ensemble!



*Oui, mes billets alimentent aussi parfois les conversations (et ça fait un choc :-D).