dimanche 25 juillet 2010

Ladurée tient la longueur

(Je vais vous parler de macarons juste pour placer le jeu de mots pourri du titre que j'ai trouvé ce matin)

Or donc en rentrant de Paris l'autre jour, nous n'avons pas ramené que des kilos de bouquins. Nous avons aussi importé huit macarons. Oui, huit. Un "un peu de tout" de chez Ladurée, juste pour goûter. Ben oui, vous allez pas me vendre ça comme un chat dans un sac (c'est la journée de la diction/l'addiction par ici ^^), fallait que je goûte, quitte à être O-BLI-GEE de retourner fissa à Paris pour assouvir cette nouvelle assuétude.

Disons-le tout net: le premier (fruits rouges) ne m'a pas laissé un souvenir impérissable en bouche (mert'! quoi, c'est Ladurée!). Mais j'ai vécu une progression sensorielle rarement ressentie, du cassis-violette à la pomme verte (rhaaa) en passant par citron-citronnelle et caramel salé. Ca donnerait presque envie d'aller à Paris en fin d'année pour voir s'ils ont des goûts spéciaux (genre champagne ou foie gras). J'avoue aussi que je suis tombée amoureuse de la boîte et du joli petit sac estampillé L. (vais pas répéter la marque tout le temps, on finira par croire que je fais de la pub!). J'étais moins fan, sur place, des touristes japonais qui n'avaient même pas l'air de comprendre dans quel magasin ils étaient, ni de l'impatience à la limite de l'impolitesse de certaines serveuses. Bizzness is bizzness, les gars.

Par ailleurs, et parce que j'ai l'esprit d'à propos, tant qu'on en est à parler de trucs délicieux, colorés, totalement girly et mortels pour les fesses, j'ai enfin étrenné mon livre de recettes de cupcakes. C'est assez facile à faire (du moins les "de base"), ça sent bon, c'est joli et ça a l'air tout léger (maaaaiiiiiis... beurre + sucre + farine = pas de miracle hélas!). J'ai juste fait mon glaçage à la 6-4-2 genre "quoi? 250 grammes de sucre glace pour un seul blanc d'oeuf?? Ils ont dû se tromper dans la quantité, certainement! je vais le faire à ma mode!" M. Léludemoncoeur lèvera sans doute les yeux au ciel, lui l'intégriste de la minuterie. C'est vrai. La prochaine fois, promis, je suis bovinement la recette! (en attendant, les photos de la première tentative)


La pâte est absolument euh... à dévorer avec les doigts :D


Vingt minutes après (passées dans un four chaud à 180°)


Les mêmes, sortis de leur moule en silicone


Nappage donc un peu foireux parce que trop liquide, mais malgré ça, on entend clairement leur petit cri "mange-moi! mange-moi!" Voilà de quoi égayer un peu la longue nuit de travail qui m'attend, youpie!

5 commentaires:

  1. mmh miam miam (j'ai faim :'( )

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  2. J'ai cru voir ça sur Twitter, oui :-( Et tu n'as rien sous la main pour grignoter/manger un peu? :s

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  3. mmmh z'ont l'air bien bons!
    Perso mon orgasme gustatif (sisi!!) c'était avec les macarons à la vanille de la même maison: croquant, fondant, onctueux,.... :P

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  4. la vanille, je n'aime qu'en petite touche (genre une demi-cuillère à café d'extrait de vanille dans des cupcakes ^^) donc pas sure que j'apprécierais les macarons à la vanille...

    Par contre, le macaron à la rose (pas cité ci-dessus mais savouré quand même) donnait l'impression assez insolite de croquer dans un savon à l'ancienne, mais en délicieux :-)

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  5. :))) J'adore le petit cri "mange-moi! mange-moi!"... c'est de l'esperanto culinaire, non ?

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