vendredi 26 novembre 2010

Un mois et personne n'est mort

Un mois! Ca fait 31 jours à peu près qu'on s'est installés chez les parents Léludemoncoeur et personne n'est mort. Vous aurez noté que je dis "à peu près", ce qui signifie que le mur de la chambre ne s'enrichit pas chaque jour d'une petite barre gravée genre "allez, encore un de passé".

Pourtant, on a frôlé le pire. Je me souviens de ce début de cohabitation, où je me levais pour aller vider ce qui restait comme brol dans notre appart. Où je rentrais comme un zombie, le soir, tellement harassée que je n'arrivais plus à parler (qui a dit "faut pas demander"? tu sors!!). Et où j'entendais résonner dans ma ptite tête "un déménagement ça se fait en deux jours, facile!". Ces jours-là, oui, je peux l'avouer avec les 31 jours-à-la-grosse-louche de recul, on a atteint une intensité paroxystique faite d'envies de coups de raclette bien placés zé sentis.

(à ce propos, vous avez vu ce Monsieur et Madame Clette qui ont appelé leur fille Lara? Déjà, s'appeler Clette*, en Belgique, c'est pas super facile à porter, mais alors nommer sa fille Lara... O_o Et en plus, ils disent qu'ils l'ont pas fait exprès... Même dans les pires blagues Monsieur et Madame on ne l'aurait pas faite, celle-là!)

(ou si?)

(Monsieur et Madame Ledivinenfant ont deux filles, comment s'appellent-elles?)


(tout cela nous éloigne de nos moutons de poussière, non?)

Donc voilà, on a échappé aux coups de raclette meurtriers, au divorce pour désentente irrémédiable (c'est comme ça qu'on dit, non, quand on est une star?) et la vie à quatre a repris doucement. C'est marrant, certaines choses n'ont pas changé d'une goutte en trois ans. Tenez, ce robinet qui fuit, mais uniquement parce que l'eau froide n'est jamais refermée à fond. Ou ces recommandations inquiètes: "fais attention avec la voiture, hein, parce qu'il y a du vent/de la pluie/de la neige/des feuilles mortes/du soleil" (biffez la mention inutile). Ou le plat de pâtes à la sauce tomates. Ou la petite image pieuse cachée au-dessus de l'armoire.

"Mais ça va? C'est pas trop dur? Vous tenez le coup?"

C'est sans doute la question la plus fréquemment entendue ces 4 ou 5 dernières semaines. J'aurais tort de me plaindre! On est logés, nourris, blanchis. Les tâches ménagères qui me faisaient horreur me sont à présent quasiment interdites (et est-il besoin de préciser que je n'insiste pas trop?), à peine tolère-t-on que je fasse un peu de vaisselle (en cachette) et que je range les vêtements lavés et impeccablement repassés dans la garde-robe.

Je trouve tantôt un plat de pâtes, tantôt une assiette de bouillon, tantôt un calzone et tantôt des calamars/artichauts farcis/steak panés/... Autant dire que l'angoisse de la casserole vide ne m'a plus vraiment taraudée ces derniers temps. Et quand je décide de me mettre aux fourneaux, Maman Léludemoncoeur me regarde avec adoration. "Rhoooooo! Mais elle cuisine, en plus!!" (bon, ils n'en mangent pas, mais ça, c'est le next step si on reste assez longtemps...)

On a une connexion internet accessible tout le temps et à tous les deux. On a désormais deux télés pour que chacun (parents/nous) puisse regarder ce qu'il veut sans frustrer les autres. De quoi se plaindrait-on, hein, franchement?



Bon allez, c'est pas tout ça, faut que j'aille faire mon sac. La cohabitation, c'est bien, mais les week-ends à Amsterdam entre amies, ça vaut son pesant d'antipasti aussi.



PS: Pamina, on se voit le 3 décembre, alors! :-)

PS2: la réponse du Monsieur et Madame: Hélène et Ludivine.


*Pour les Français(es), "Quel klette!" équivaut à "quel con!"

6 commentaires:

  1. ah ben tant mieux si ça se passe bien. moi, je ne pourrais jamais retourner vivre chez ma mère et encore moins chez les jolis-parents!

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  2. Ca se passe encore mieux que ce que je pensais, vraiment :-)

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  3. Bon weekend entre filles!

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  4. Oh lala je retourne passer des weekends chez mes parents et, même si ça se passe bien, je suis bien contente de retrouver mon Amoureux et mon chez moi au bout de trois jours !

    En tous cas je suis ravie si tout se passe bien, vaut mieux ça qu'une troisième guerre mondiale non ??

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  5. tant mieux, pourvu que ça dure!

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  6. pouvoir se concrétise Pour quelques euros, vous allez pouvoir choisir une robe pour ce cocktail, cette invitation ou cette cérémonie. Terminée Robes location l'angoisse, vous avez devant vos yeux un choix inespéré et quasi illimité. Cela ne vous demandera qu'un peu d'organisation, à savoir : réserver location de Robe suffisamment à l'avance pour être certaine que le modèle choisi sera libre à la location. location de Robes

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