dimanche 19 septembre 2010

Au-delà des paroles

Aujourd'hui, on va gratter un peu le vernis pour voir la composition, aller chercher la quatrième couche de l'oignon, s'intéresser à la portion congrue.

Que faites-vous? Déposez ce téléphone caaaaaalmement, oui, voiiiiilààààà! Non, je ne suis pas bonne à être internée!

Aujourd'hui, on va juste tendre l'oreille.

















Quel est le point commun entre toutes ces chansons? Ahaaaah! La colle, hein? Oui, je les aime bien toutes, ça fait un point commun, mais c'est pas celui-là. Try again.

Toutes ces chansons ont une mélodie qui m'obsède. Attention, je ne parle pas de la mélodie que chante le chanteur, non, je parle de la discrète qui accompagne et met en valeur la partie chant.

Un exemple? Dans "Where is the Love?", il y a une mélodie au violoncelle (exactement à 3min24). Vous ne l'aviez pas remarquée? Réécoutez attentivement...

Dans "Le Tourbillon de la vie", c'est tout l'accompagnement au piano qui est à tomber à la renverse (mais s'il ne faut citer qu'un extrait, écoutez à partir de 50 secondes). Le piano répond à la voix, s'enroule autour d'elle, gambade, contribue à la légèreté de l'ensemble. C'est beau, non?

"Les étoiles filantes"... merveilleuse déclaration d'amour encore mise en valeur par l'accordéon et le piano, qui répondent à la voix et se fondent finalement dans la mélodie... Je craque deux fois plus! :-)

Bénabar est un cas un peu particulier (pas de méchancetés s'il vous plaît!). Je l'ai vu trois fois en concert dont deux fois dans la même année (une fois en festival, une fois à Forest National). Ces deux fois, il a chanté le titre qui a donné son nom à son dernier album, "Infréquentable". Les paroles sont -comme toujours- finement ciselées, la musique donne envie de se déchaîner, et à un moment se lève une mélodie qui évoque les grandes plaines du Far West et les combats d'Indiens et de cow-boys. En concert, c'est devenu la mélodie phare pour rappeler Bénabar sur scène à la fin du spectacle. Depuis, je suis incapable d'entendre cette chanson sans chanter cette mélodie dès qu'elle apparaît...

Et pour "Nothing else matters", c'est la mélodie qui est répétée quand il commence à chanter (à 1min). Là aussi, quelques notes qui sont devenues mon rendez-vous obligé avec la chanson.

En fait, quand j'entends toutes ces mélodies, j'oublie totalement le chanteur, ses paroles et l'amour que je lui porte éventuellement pour me laisser porter par la mélodie et la fredonner doucement.

Ce sont mes moments magiques, mes éclairs de complicité avec le compositeur de la chanson. Ma façon de le remercier de l'avoir écrite.

2 commentaires:

  1. (L) les Etoiles filantes!!!! et en live c'est encore mieux!
    et ca me rend nostalgique aussi!

    Barbara!

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  2. j'ai failli te mettre une dédicace spéciale dans le billet parce que c'est grâce à toi que j'ai découvert cette chanson magnifique :-)

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