mercredi 15 septembre 2010

En attendant le proprio

Putain les gars, je l'ai fait!!!

J'ai désormais un appart presque digne de passer dans le magazine Gaël Maison, ou dans "Réussir son déménagement" (comment ça, ça n'existe pas? Bah faudrait l'inventer! :D), à deux ou trois caisses près. Toutes les pièces sont rangées, la plupart sont propres nickel (l'en reste deux à vraiment nettoyer à fond, mais ça, ce sera pour le déménagement lui-même...). Le chat prend le soleil sur le fauteuil en ronronnant et ça sent bon la soupe.

D'habitude, la tornade ménagère ne souffle que quand on a des invités (ou à peu près, hein, il m'arrive d'avoir envie de m'y mettre juste pour la beauté du geste, mais c'est très rare). On se concentre alors sur les pièces "de vie", celles où les invités ont le plus de chances d'aller (le living/cuisine, la toilette, la salle de bain), en repoussant ce qu'on n'a pas pu ranger dans les pièces où ils n'iront pas, en gros notre chambre et le "grenier".

Résultat? Au bout de trois ans, s'attaquer au-dit grenier demande un courage sans nom. Pour s'attaquer au bordel sans nom. Mais j'ai survécu! A un bon gros passage à la bulle à verre, à deux passages au parc à conteneurs (encombrants, cartons, papiers, zou!), à du bouffage de poussière, à des touffes de poils de chat (je vous ai dit que cette pièce avait été le premier refuge préféré de Pilouchet?). Cette fois, cette pièce a repris figure humaine.

Pendant ce rangement/nettoyage pliée en deux (le grenier est hyper mansardé, le proprio appelle ça une chambre, mais je ne vois pas trop ni comment y mettre un lit, ni comment éviter de s'assommer en se levant le matin, soit), je n'arrêtais pas de me répéter mon nouveau mantra: "dans notre prochain chez-nous, je n'attendrai pas trois ans pour faire du tri! dans notre prochain chez-nous, je n'attendrai pas trois ans pour faire du tri!". Belle promesse d'ivrogne résolution, non?

Mais pourquoi ce branle-bas de combat? Tout simplement parce qu'aujourd'hui, normalement, le proprio doit venir faire une première visite, une sorte -j'imagine- de premier état des lieux officieux, pour nous faire des petites remarques sur un ton définitif genre "ces trous, là, vous allez les reboucher!" et autre "ce mur, repeignez-le!". Pourquoi aujourd'hui? Parce que c'est le jour que nous lui avons proposé dans le recommandé que nous lui avons envoyé, il y a environ une semaine. Mais depuis, c'est le silence radio. Pas un coup de fil rageur, pas une interpellation au milieu de la propriété, et pourtant, il y est venu.

J'en suis arrivée au point où je me demande même s'il l'a reçu, ce recommandé, ou s'il attend qu'il arrive à échéance (sans aller le chercher) pour qu'on le renvoie une deuxième fois (c'est arrivé involontairement dans l'autre sens, c'est pour ça que je le dis, j'suis pas aussi perverse, sinon). Peut-être aussi qu'il se pointera comme une fleur, au moment qui l'arrangera le mieux, sans vraiment crier gare. Là, il est 13h00, je n'ai pas de nouvelles de lui.

Pas grave, me direz-vous, ce qui est fait n'est plus à faire. Certes, mais vous ne connaissez pas (à part ma mère) notre faculté à foutre le boxon à la vitesse V prime... J'avoue aussi que je l'aurais un peu mauvaise d'avoir super mal dormi à cause du stress (j'en ai même eu des palpitations), parce que, je sais pas si vous l'aviez compris, mais l'histoire des deux procrastinateurs, c'est la nôtre. Quoi? C'est vrai? Vous aviez compris? Rhooo, zêtes trop forts! Moi-même j'étais pas sure de m'être comprise :-)

Donc hier fin de journée, c'était encore le brol partout, M. Léludemoncoeur avait trop de travail, ma nuit a donc -à nouveau- été très courte parce que ce matin, évidemment, j'ai turbiné comme une folle. Pas grave, me répéterez-vous, ce soir, tu dormiras comme une souche!

Ah ouais? Cette nuit, mes amis, je travaille...

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