vendredi 10 septembre 2010

Fondue de la petite balle jaune

Pffffff, Nadal a perdu... son service pour la première fois depuis le début de l'US Open, le dernier tournoi du grand chelem, la nuit passée en quart de finales. Ca veut dire que ce n'est qu'au 5e match que quelqu'un a réussi à lui piquer un jeu de service. Il ne lui en a d'ailleurs piqué qu'un et ça ne lui a pas servi à grand chose, Verdasco, puisqu'il s'est quand même fait battre en trois sets. Nadal n'a pas encore perdu un seul set à New York.

Vous vous en foutez? Moi pas (vous l'aviez deviné, hein?). Nadal, je le trouve bluffant. J'aime sa hargne sur tous les points, sa tête de Sioux tueur, sa célérité (pas qu'il bouffe du céleri, hein, mais qu'il coure vite partout sur le terrain), les coups incroyables qu'il arrive à jouer. Sa joie de gosse quand il gagne un match. Son innocence, d'une certaine manière, sa simplicité qui contrastent avec son physique de cogneur. Tout le monde parle de Federer-le-virtuose, mais Rafa n'est pas mal non plus, dans son style. Et de joueur de terre battue uniquement, il est devenu polyvalent. Aaaaaaah! Cette merveilleuse finale de Wimbledon 2008... J'en ai encore des frissons...

Evidemment, j'adorerais qu'il gagne ENFIN cet US Open qui se dérobe à lui comme Roland Garros s'est longtemps refusé à Roger Federer. Et si Kim Clijsters pouvait gagner chez les femmes juste avant, ce serait vraiment la consécration, le top du top.

Mais bon, pour qu'elle arrive en finale, il faudra qu'elle batte Venus Williams, "la première trentenaire à accéder à une demi-finale de Grand Chelem depuis Mary Pierce en 2005". Putain, la gueule que j'ai faite en lisant ça l'autre jour... Trentenaire, la Venus!! Ca file. Moi, je me souviens quasiment d'il y a dix ans où, avec sa soeur Serena, elles faisaient déjà régner la terreur sur le circuit. Les deux "grandes" qui écrasaient les plus jeunes, leur mettaient des 6-0 6-0 dans la vue et raflaient tous les tournois de grand chelem à deux, jusqu'à ce que Justine Henin et Kim viennent s'en mêler...

A l'époque, Venus et Serena mettaient déjà des mini-robes (elles ont plus le sens de la féminité que Justine Henin, faut bien le reconnaître). Et puis elles ont vraiment décidé de se piquer de mode, de faire des études de stylisme (en tout cas Serena), et Maria Sharapova s'en est mêlée (sauf qu'elle, avec son mètre 82 et ses 55 kg toute mouillée*, elle a d'office l'air d'un mannequin, ce qui est moins évident avec la bucheronne Serena) dans le concours de celle-qui-a-la-robe-la-plus-originale.

Résultat: depuis deux tournois du grand chelem, Venus ose tout. Si si, tout! (tout tout!). A Roland Garros, elle nous avait présenté une collection de lingerie une robe en dentelle. Perso, j'ai failli en avaler ma pizza de travers, la première fois que j'ai vu sa mini-robe se soulever. "Mais??? Elle joue cul nu?? En STRING??"

Venus côté pile

Si! Si! regardez bien, elle a une culotte!


Que non, en fait, la donzelle a réussi à trouver un boxer short de la couleur de sa peau! Fortiche! Le ton-sur-t(h)on est bluffant, mais peut-être pas du meilleur goût.

A Wimbledon, elle a un peu dû modérer ses ardeurs. Ben oui! Ces maudits Anglais ne savent pas s'amuser et respectent la tradition à la lettre: on joue en blanc, point! Bon, vous avez le Rodgeur qui se la joue "arbitre de chaise oh non surprise je suis un joueur!" en arrivant en pantalon long, pull torsadé et petit blazer blanc. Mais c'est à peu près la seule fantaisie du tournoi.

Mais ici, à l'US Open, Venus se lâche à nouveau. Cette fois, pour montrer qu'elle est une star qui brille au firmament, elle a choisi... les strass sur une tenue rose fuschia.



Allez, Kim, bats-nous cette euh... cette reine du mauvais goût, euh... Bah, cette Américaine, quoi! :-)



*comment ça, j'exagère? vérification faite, elle mesure 1,88m et pèse 59 kilos, j'exagère, peut-être?)

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