samedi 21 août 2010

De l'art délicat de trouver chaussures à son pied

Non! Rassurez-vous! Je ne vais pas vous écrire un énième dithyrambe de M. Léludemoncoeur, de ses qualités et de pourquoi c'est le meilleur. Non non! Aujourd'hui, on parle godasses, godillots, savates, ballerines, escarpins, tout ça.

Parce que....... *roulement de tambour*


Hier j'ai trouvé ZE ballerines!!!! (allez le choeur des filles: "hiiiiiiiiiiiiiiiiii!")

Attendez, rien de follement original genre "orange vernies avec des motifs indiens en plume", non. Des ballerines noires, même pas vernies, et même pas chères non plus! Et à ma pointure!

A toi dans le fond qui lève un sourcil en pensant "bon ok, elle a trouvé des chaussures, on va pas en faire un billet blog, si?" je répondrai que "si!" justement, parce que tu n'as jusqu'à maintenant aucune idée de l'effort que ça m'a demandé.

Les ballerines parfaites (et les chaussures parfaites en général), c'est ma quête du Graal à moi, mon parcours initiatique, mon énigme du Sphinx. Parce que oui, j'adooooooore les chaussures, mais oui aussi, je flashe toujours sur celle qui meurtriront mes petons. Et des petons comme ça, ce serait quand même dommage de les mettre au supplice, pas vrai?



Et pourtant, chaque fois je me fais prendre: "mais ouiiiii, je fais du 39, et si je me sens un peu serrée dedans, c'est parce que mes pieds sont tout gonflés, fait chaud, je marche depuis 2h... d'ailleurs, le 40 est trop grand, c'est laid, je flotte dedans". Résultat? J'embarque le 39, je reviens, toute contente de mon achat mais le sourire se transforme vite en grimace, genre méchante demi-soeur de Cendrillon.

J'ai essayé, hein, de marcher avec les mââââââgnifiques ballerines BeOriginal kaki vernies trouvées pas cher pas cher chez Dégrif, mais vous auriez dû me voir boitiller dans la rue des Tongres en tentant de faire bonne figure... Je ne vous raconte pas l'état de mes pieds (ensanglantés) quand j'ai enfin pu enlever ces engins de torture... J'ai retenté l'expérience une fois (je ne m'avoue pas vaincue du premier coup, didjûûû!) avant que ces belles-rines rejoignent définitivement mon étagère à chaussures, où elles dorment encore sagement.

Après une période d'observation, j'ai réessayé d'en acheter. Cette fois, j'ai jeté mon dévolu sur une jolie paire de Buffalo (rigolez pas, on est trèèèèèès loin de ces immondes chaussures à plate-forme que perso, je n'ai jamais portées huhu) rouges vernies (oui, encore). 39? Légèrement serrées, mais des chaussures, ça se donne, m'assure la vendeuse. Qui ne vient néanmoins pas vérifier si c'est la pointure qui vraiment me convient. Le 40 est à nouveau bien trop large, ça ne donne rien. Va donc pour le 39, que je ramène fièrement à la maison.

Avant de déchanter aussi sec. Même au lever, les pieds tout reposés (on pouvait décemment pas les soupçonner d'être gonflés...), ces chaussures restaient serrées. Et ayant encore en mémoire la triste expérience du passé, je les ai remises dans leur boîte aussi sec.

Oooh! Les ballerines n'ont pas l'apanage de la douleur! Mes chaussures à talons aussi ont développé de subtiles stratégies de torture: plante des pieds qui chauffe, délicates cloques douloureuses, brides qui frottent contre mes orteils... Interdiction de faire des kilomètres avec!

Un brillant psychologue décoderait tout ça comme un mal-être, l'incapacité de trouver une place ad hoc dans la société, le sentiment d'être soit trop petite soit trop à l'étroit face aux situations vécues. Sans doute.

Je pense plutôt que je suis une emmerdeuse qui s'ignore. Parce qu'en fait, la solution, c'est que je fais un 39,5. Et ça, ça ne court pas les rues (en ballerines)!

7 commentaires:

  1. Ils sont vraiment bizarres tes orteils ! On dirait qu'ils sont pas de la bonne longueur...ça doit être pour ça qu'il te manque 1/2 pointure !
    Et sinon ce régime heing ?

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  2. Bizarres mes orteils? :( Ca doit être la lumière (et la qualité de l'appareil :-)

    Pour le régime, je ferai le point dans deux semaines, quand on sera à mariage moins un mois...

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  3. ou alors tu glisses un sachet pour congélation rempli d'eau dans tes 39, elles passent la nuit au freezer, l'eau gèle et prend du volume et hop ! Sur des brodequins ça fonctionne. Teste peut-être avec une paire de chaussure de filles sacrifiable avant d'appliquer ce traitement à tes dernières acquisitions...

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  4. ^^ Interesting...

    (je connaissais déjà la nuit au congèl' pour les vêtements en laine-qui-pluche, vais réfléchir à appliquer ce traitement de choc-ci

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  5. Et en les mouillant ou en utilisant une bombe spéciale pour qu'elles s'apprêtent ?!

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  6. ah oui, les demi-pointures c'est chiant, surtout pour les petites chaussures jolies. sinon, une bonne semelle ça peut aider.

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  7. Pourquoi chercher un brillant psychologue si l'analyse est déjà faite ? :p

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